Tbscope et The Kooples (interview)

’une forte personnalité. De plus, utiliser des vrais couples

permet à notre clientèle de mieux s’identifier à la marque !

Tbscope : Vos parents ont créé la marque « Comptoir

des cotonniers ». Être « fils de … » dans l’univers de

la mode, est-ce un atout ou un inconvénient ?

The Kooples : Nous avons travaillé plus de 10 ans avec nos

parents et cela nous a beaucoup aidés. À leurs côtés, nous avons

appris l'essentiel de ce métier et l'importance de la création d'un

univers. Notre souhait n'était pas de "nous faire un prénom",

mais de créer une marque qui nous ressemble. Aujourd’hui,

d’ailleurs, nous travaillons toujours en famille, entre frères :

forcément, à nos yeux, c’est l’une des clés de notre réussite.

Tbscope : Vous avez créé votre marque et ouvert vos

deux premières boutiques à Toulouse. Facile de lancer

un concept "mode" dans une ville de province ?

The Kooples : La Ville Rose est la ville de notre enfance : nous

y avons beaucoup de souvenirs. Il nous semblait logique d’y

ouvrir rapidement des points de vente. De plus, de nombreuses

villes de province sont très axées mode (à l'image de Toulouse),

et notre marque y fonctionne aussi bien qu'à Paris. The

Kooples n’est pas une marque parisienne, mais française !

Tbscope : « La mode est un éternel recommencement. »

Comment entretenez-vous votre fibre créatrice ?

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

The Kooples : On voyage assez souvent : New-York,

Londres, Tokyo, Los Angeles... Cela nous permet de

rencontrer de nouvelles personnes, de voir des styles et

des univers différents, de trouver des couples pour nos

campagnes de pubs… On s’inspire de la musique, de la

rue et… des boutiques vintages que l’on prend toujours

plaisir à découvrir ! Enfin, on regarde aussi de très près les

blogs, qui participent vraiment à imposer des tendances.

Tbscope : Alexandre, vous avez suivi le programme

Grande Ecole de l’ESC Toulouse. Quel conseil donneriezvous aux jeunes qui veulent créer leur entreprise ?

The Kooples : Ils doivent prendre le temps de réfléchir

à

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