Identité littéraire et culturelle
Commentaire d'oeuvre : Identité littéraire et culturelle. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Ddine Meziani • 13 Décembre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 3 025 Mots (13 Pages) • 490 Vues
République Algérienne Démocratique et Populaire [pic 1][pic 2][pic 3]
Ministère de l’Enseignement Supérieure
et de la Recherche Scientifique[pic 4]
Université El Hadj Lakhdar
BATNA
FACULTÉ DES LETTRES ET DES LANGUES
DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS
FICHE DE MATIÈRE
Module : LITTERATURE ET IDENTITÉ CULTURELLE
NIVEAU : MASTER 1 /S2
ENSEIGNANTES DU MODULE : Dr Samira BOUBAKOUR et Mme Samia MOUFFOUK
Coefficient : 01
Les Finalités du module
- Ce module de LITTERATURE ET IDENTITÉ CULTURELLE vise à faire acquérir aux étudiants une connaissance complète et critique de toutes les composantes de l’identité culturelle. On cherche pour cela à :
- faire percevoir la variété des aspects culturels et les études littéraires et leurs champs d’exploitations à travers toutes les disciplines, afin d’éclairer un futur choix d’orientation pour l’étudiant ;
- mettre en œuvre un enseignement fondé sur le croisement et la complémentarité de plusieurs approches disciplinaires et historique dans la littérature ;
- faire expérimenter des situations concrètes d’activité ou de recherche en relation avec les disciplines littéraires ;
- faire prendre conscience que les études littéraires sont, aujourd’hui plus que jamais, au cœur de la formation de l’homme et du citoyen.
L’enseignement d’exploration «LITTERATURE ET IDENTITÉ CULTURELLE» a un programme spécifique, structuré autour des représentations ; de l’identité et des stéréotypes . Il est présenté sous forme de domaines d’exploration qui ont été choisis en raison de :
- les compétences qu’ils permettent de développer et l’éclairage qu’ils apportent sur les formations et les débouchés possibles en liaison avec ces compétences ;
Cet enseignement a pour but de favoriser l’acquisition et l’exercice de certaines compétences propres aux études littéraires :
capacité à rechercher, à hiérarchiser et à exploiter les informations, à les synthétiser, à les traduire d’un langage à un autre pour les communiquer ; capacité à créer des analogies et à établir des liens ; capacité à argumenter et à convaincre ; capacité à porter une appréciation et à la justifier ;
- capacité à resituer un débat sur la littérature dans un contexte culturel ;
- capacité à composer et à exposer des travaux, à inventer des formes originales pour les mettre en valeur…
Par ailleurs, elle constitue en elle-même une compétence essentielle à la poursuite d’études littéraires.
PROBLEMATIQUE
Y a-t-il une identité culturelle en littérature ? Et si oui, condition indispensable à toute problématisation de l’interculturalité, en quoi consiste-t-elle et comment se manifeste-t-elle
Pour répondre à cette question nous devons d’abord définir les notions suivantes:
Littérature; identité; culture et identité culturelle .
Définition de la littérature :
La littérature est, par principe, l’usage « figuré », c’est-à-dire un langage qui se fonde systématiquement sur l’écart d’avec une certaine norme; norme supposée être celle du langage sans prétention , du langage courant, commun »
I. IDENTITÉ CULTURELLE
La culture est un concept complexe, à la fois au niveau des significations qu’il peut avoir et les innombrables définitions qui lui ont été attribuées. En effet, le sens du mot culture a eu plusieurs significations tout au long de l’histoire (Fleury, 2002 : 32), il est passé du fait de cultiver la terre, d’adapter le milieu naturel, de vénérer les dieux et de perfectionner l’esprit humain dans le monde latin, à l’idéalisation et l’affirmation de l’importance de l’esprit à la Renaissance, en passant par le vision des Lumières, où la culture était associée à l’humanisme et à la civilisation, au XIXème siècle, elle devient caractéristique d’un groupe social, liée aux revendications politico-sociales, notamment pour la bourgeoisie allemande.
Fin du 19ème, début du 20ème siècle, l’essor de l’anthropologie qui s’intéressant à l’Homme et à sa condition renforcera l’intérêt pour la culture
Le fonctionnalisme favorise l’idée que la culture est un tout, un système d’adaptation de l’homme à son milieu, notamment à travers les travaux de Malinowski et Radcliffe-Brown, durant les années 1930-1950.
Ces deux approches ouvriront le champ à la compréhension des sociétés avec la rigueur scientifique et loin du dogmatisme idéologique (Fleury, 2002).
La culture est considérée comme un savoir, hérité et symbolique, à la fois partagé par les membres d’une communauté et négocié par les individus, valorisant la communication et déterminant les attitudes des individus (Byram, 1992).
L’approche scientifique a intégré le domaine de la culture, à travers l’influence de l’empirisme anglo-saxon, notamment avec E.B. Tylor, pour qui la culture est « tout complexe qui inclut la connaissance, la croyance, l’art, la morale, le droit, la coutume, et toutes les autres capacités et habitudes acquises par l’homme comme membre de la société » (1871, cité par Chevrier, 2003 : 11).
Ainsi, en conjuguant l’universalisme français favorisant l’unité de la condition humaine, l’empirisme anglo-saxon axé sur le constat des différences et l’enracinement allemand avec la recherche identitaire, la culture acquiert une importance primordiale dans la pensée des sociétés (Fleury, 2002 : 33).
L’approche scientifique a intégré le domaine de la culture, à travers l’influence de l’empirisme anglo-saxon, notamment avec E.B. Tylor, pour qui la culture est « tout complexe qui inclut la connaissance, la croyance, l’art, la morale, le droit, la coutume, et toutes les autres capacités et habitudes acquises par l’homme comme membre de la société » (1871, cité par Chevrier, 2003 : 11).
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