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IMAGINATION - rédaction

Fiche de lecture : IMAGINATION - rédaction. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2013  •  Fiche de lecture  •  346 Mots (2 Pages)  •  771 Vues

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" Cher journal,

aujourd'hui est un jour comme les autres, banal, triste, la routine quoi. Chaque jour est une souffrance. Je suis seul, dans la maison le silence règne. Mon père fait sa sieste, Cadette prépare le souper pour ce soir car nous recevons Germain, sa femme et ses deux enfants. Dieu que Solène est belle, mais crois-tu qu'elle s'interesserait à moi ? Je pourrais servir d'épouvantail dans un champ ! Qui voudrait d'un petit maigrichon comme moi, le front déjà ridé, une mâchoire mal rasée et un long nez rouge et pointu ? Je ne me fais pas d'illusion, je finirai seul, avec pour seule compagnie ma laideur éternelle..."

Monsieur Jérôme, le père de Jean Péloueyre n'en revenait pas. Son fils, son petit garçon, amoureux. Celui-ci restait, cependant, de marbre face à ces aveux. Jérôme Péloueyre était un homme dur. Il perdit toute expression de ses sentiments, lorsque sa femme Lucie les quitta, lui et Jean en le mettant au monde. Celui-ci réfléchit quelques instants, puis poursuivit sa lecture.

"Crois-tu qu'à son réveil mon père m'accusera de l'avoir réveillé avec le glissement de ma plume sur le papier ?

Aujourd'hui je suis allé à la chasse, les femmes étaient là, fidèles au poste, à ricaner bêtement. Je les hais. Je les hais tous. J'ai eu quatre pies.

Ô journal, crois-tu qu'un jour j'aurai des ailes, pour pouvoir m'envoler très loin d'ici ? Dois-je tenter la mort à nouveau ?

Ici le jour est comme la nuit, profonde et noire comme le monde. Peu m'importe de vivre si c'est là la vraie vie.

Ô journal, tu es mon confident, sais-tu comme je me mens ? Je dis que tout va bien et tente même de m'en persuader, mais à quoi bon fuir la vérité ?

Le monde est cruel, te souviens-tu d'il y a quatre ans ? Alors que je chassais un matin dans la forêt, une bande de gars venaient vers moi. Cinq grands gaillards qui me dépassaient d'au moins deux têtes. Deux d'entre-eux sont venu vers moi et m'ont agrippé. J'avais beau me débattre, je suis petit, trop maigre et seul."

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