Humanisme et mouvement littéraire

L’Humanisme est un mouvement littéraire qui apparut lors de la Renaissance à la fin du XVème siècle. Celui-ci bouleversa la manière de penser de l’époque, en créant une rupture totale avec le Moyen-Age et en trouvant une profonde inspiration dans la période de l’Antiquité. Cette nouvelle façon de penser, ce propagera très rapidement prenant sa source en Italie pour se petit à petit dans toute l’Europe. Les notions de l’humanisme sont principalement fondé sur l’utopie et place l’homme, la connaissance et la société au cœur des réflexions et des récis. Ces idées humaniste seront repris par des auteurs tels que Montaigne, Rabelais ou encore Thomas More, qui les placeront au cœur de leurs ouvrages. Nous nous demanderons alors qu’elles améliorations sont proposées par les écrivains humanistes pour la société et pour l’Homme.

Dans une première partie nous verrons que ces écrivains aspirent à une société ancrée dans un monde utopique. Puis dans une seconde partie nous développerons l’idée de l’Homme qui est, durant cette période, au centre des réflexions.

I- Une société inscrite dans un monde utopique.

1) Les humanistes attendent une organisation parfaite de la société et donc par conséquent, du pouvoir politique. Ils mettent en exergue le désir d’une société juste et égalitaire, dans laquelle, un dirigeant aura comme devoir d’aider le peuple à vivre librement, et non pas celui de s’élever lui-même.

Exemple : BOCCACE, Le Décaméon. Dans cette œuvre Boccace énonce clairement que la personne choisie pour diriger un peuple, n’aura qu’un seul devoir, celui de l’aider à vivre dans la joie et l’égalité.

2) Les auteurs humanistes espèrent un monde ou l’homme sera totalement dénué d’attirance pour le vice. Ils veulent croire en une société débarrassée du mal et des péchés. La société ainsi que l’homme feront figure de perfection et auront l’esprit orienté vers le bien.

Exemple : RABELAIS, Gargantua. Dans cet extrait, Rabelais parle d’un monde ou la contrainte est inexistante et où tout est autorisé. Chacun vit comme il le désir, car selon l’auteur, l’Homme entreprend toujours ce qui lui est interdit, et convoite toujours ce qui lui est refusé. Dans un monde comme celui-ci il est alors impossible de céder au mal et aux vices.

3) La perfection utopique de la société est au cœur des récits humaniste. Des Hommes agissants selon des désirs et des envies personnelles, une liberté totale d’action, l’homme est représenté comme seul gestionnaire de sa vie et la mène aussi justement qu’il lui conviendra. Un monde ou l’instruction et l’éducation sera libre d’accès pour tous est espéré et revendiqué.

Exemple : THOMAS MORE, L’Utopie. Dans cette œuvre, More met en avant une société dans lequel l’Homme est libre de droit de mener la vie qu’il souhaite. L’absence totale d’imposition rend le peuple libre dans ses actions et dans ses réflexions. Et son ouverture sur le savoir, et la culture ne le rendra que plus heureux.

II- L’Homme au centre des réflexions.

1) Pour les humanistes, le bonheur et le bien- être de l’Homme est d’une importance capitale et cela passe avant tout par l’éducation en optant pour une méthode de libre apprentissage

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