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Gides, les Faux Monnayeurs

Fiche : Gides, les Faux Monnayeurs. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2017  •  Fiche  •  1 043 Mots (5 Pages)  •  928 Vues

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LANFRANCHI

Agathe

T°L

DEVOIR MAISON DE LITTERATURE FRANCAISE.

                Question 1 :

Gide emploie trois métaphores végétales dans son journal pour qualifier son roman. Tout d’abord, il le qualifie comme une « touffe » le 21 novembre1920. En effet, son roman est épais et dense : il possède une diversité importante de personnages, d’intrigues mais aussi de fait réels comme le trafic de fausse monnaie au Luxembourg ou le suicide des lycéens à Clermont Ferrand ou encore le vol du livre par enfant. Cette première métaphore fait aussi référence à cette épaisse matière qui a permis à Gide d’écrire son œuvre, c’est-à-dire sa vie. Il décrit, par la suite, son livre de « plante » le 6 janvier 1924, en son sens où il est en constant épanouissement. Il change et se transforme  sans arrêt. Cette lenteur est clairement démontrée par le nombre d’années qui lui a fallu pour écrire son roman, environ 6 ans. Il insiste sur cette lenteur pour montrer au lecteur que rien dans son roman n’est laissé au hasard : tous les évènements mais aussi tous les personnages sont autonomes, réfléchit et en mouvement constants. Cette métaphore témoigne aussi de la dimension de roman d’apprentissage qu’incarne Les Faux Monnayeurs. En effet, chaque personnage évolue à son rythme et pas à la même vitesse. Par exemple, l’amour que porte Bernard évolue au fil du roman : il aime Laura d’un amour pur puis Sarah d’un amour plus sensuel. Pour finir, il définit son roman de « taillis » le 1er novembre 1925. Cette dernière métaphore révèle l’état d’esprit dans lequel l’auteur se trouve. En effet, il ne sait plus quelle direction prendre dans son roman tant il est complexe et tant il a d’intrigues. Il se mélange les pinceaux entre les problèmes d’amour de Bernard, l’état mental de Boris,  ou bien le trafic de fausse monnaie.

        Question 2 :  

Gide utilise trois autres métaphores pour qualifier son travail : celle du musicien qui veut mélanger tous les styles de musiques le 17 juin 1919, celle du « beurre à baratter » puis celle des « bobines de fils ». C’est cette dernière que j’ai choisi d’expliquer. En effet, l’auteur fait clairement référence à la couture en son sens où il fabrique tous ses personnages, leurs univers et leurs places dans les intrigues.

        Question 3 :

En mai 1925, Gide écrit dans son journal : «  Encore que les fins précipités me plaisent, et que j’aime à donner à mes livres l’aspect du sonnet qui commence en quatrains et finit en tercets ». Cette comparaison est pertinente dans le cas des Faux Monnayeurs pour deux raisons : premièrement, le livre est composé de 3 grandes parties : les 2 premières parties qui présentent les personnages ainsi que les intrigues et qui se situent toutes les deux respectivement à Paris et à Saas Fée. La troisième partie, quant à elle,  relate des évènements importants qui se passent de plus en plus vite avec le suicide de Boris, la découverte du trafic de fausse monnaie, le crime de Vincent et bien d’autres. Deuxièmement, la fin du roman peut être comparée à la pointe d’un sonnet en son sens où elle est brutale et abrupte.

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