Francois Villon

Dans ce poème, l’auteur dresse le bilan de sa vie. On peut distinguer ainsi, plusieurs objectifs à ce poème. Tout d’abord, le poète souhaite partager ce bilan de sa vie. Il fait ceci car à chaque strophe, François Villon raconte un souvenir, ou une mémoire qu’il souhaite partager avec le lecteur comme à la strophe 1, ou il décrit sa jeunesse festive et joyeuse mais qui as disparut lors de la vieillesse.

Toutefois, l’auteur ne souhaite pas juste narrer sa vie, car l’on peut distinguer dans certaines parties des formes de confessions. Effectivement, le narrateur exprime ses sentiments, grâce à une ponctuation composée d’interjections ou d’exclamations : ‘Hélas ! Comment donc ?’ (V.3), et souligne des erreurs qu’il a commises durant sa jeunesse : ‘Si j’avais étudié au temps de ma jeunesse folle’ (V.18). Le registre du texte est également polémique, il va accuser ses proches par exemple, ou l’Ecclésiaste, en le décrivant comme contradictoire et ambigu par exemple, ‘je lui fis accorder trop de […] ni plus ni moins ’ (V.22-25), ce qui est très choquant pour l’époque. Ainsi, le poème est également un sorte de plaidoyer.

François Villon va également faire le contact nostalgique du caractère éphémère des plaisirs de la jeunesse et de la vie grâce a une opposition entre la jeunesse et sa vie au présent. On va donc découvrir un grand contraste entre ces deux périodes comme: ‘Pour avoir aimé, je n’ai rien vendu que l’on puisse me reprocher’ et ‘m’éloignant des sentiers de l’amour’ par exemple, ou il décrit ses amours lors de sa jeunesse, et son manque d’amour à la vieillesse. Il narre ceci dans le but de souligner le caractère éphémère de la jeunesse et du plaisir: ‘Car avec la mort tout s’achève’. Il se moque de l’idée de l’expérience et de la sagesse en constatant qu’il a plus fait selon son plaisir et qu’il est resté sans argent mais il as appris la joie, la fête…

La dernière strophe est conclusive, décrivant la vie et la mort, et la vitesse à laquelle la vie défile : ‘les bouts de fil d’une toile […] enlevé’. (V.27-28). On distingue également une morale: autant rire et s’amuser, car de toute façon avec la mort, tout s’achève qui est au fond une vanité, que François Villon veut marquer dans son poème.

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