Fiche révision: Remords Posthumes de Baudelaire

LECTURE ANALYTIQUE N°3

« Remords posthume », Baudelaire

Introduction :

 Baudelaire  auteur célèbre du XIXe siècle + poésie = écriture contestée. (Romantisme)

 liaison orageuse avec Jeanne Duval (1842-1866)

 critique l’art.

 1ère poésie = journaux.

 Les Fleurs du Mal : Publié en 1857

veut peindre la beauté de son époque (déchéance, ville…) / transforme

le réel en idéal / lien entre le laid et le beau.

 Condamné : offense à la morale publique.

 Renouvelle le lyrisme.

 Célèbre l’amour comme Ronsard mais ajoute le blâme.

 Poème : Appartient au « Spleen et Idéal »  adressé à Jeanne Duval  amour / haine = adultère.

Evoque la mort  sinistre / souhaite que cette femme ait des remords après la mort.

Problématique : En quoi la mort apparait comme un châtiment ?

I – Comment se met en place l'obsession de la mort

1. Les ravages du temps qui passe

- Emploi du futur : fatalité de la mort

- Les adverbes « lorsque », « quand » situés au début des 2 premières strophes montrent une vision

du temps bien marqué.

- Diérèse « pluvi/euse » : décomposition du mot, donc du corps.

- Gradation dans le choix des verbes tout au long du poème : de « dormiras » à « rongera ».

2. La dépossession des biens matériels

- Négation exclusive : « tu n'auras […] qu'un » (vers 3-4) : restriction du pouvoir d'avoir.

- Opposition entre les biens matériels du monde vivant « alcôves » et « manoir » et la froideur du

tombeau (« caveau pluvieux » et « fosse creuse »)

- Caractère imposant et dominateur du tombeau avec la périphrase placée en début de poème

« monument construit en marbre noir ».

3. Image du gouffre

- Pléonasme « fosse creuse » qui insiste sur la profondeur des entrailles de la terre.

- Champ lexical de la profondeur (« fond d'un », « caveau », « fausse »).

4. La décomposition du corps

- Les éléments du corps (« poitrine », « flancs », « cœur », « pieds ») annoncent la division

prochaine du corps en décomposition.

- Le poème se clôt sur l'image du ver qui ronge le corps.

II – Le caractère vivant de la mort

1) La personnification des objets mortuaires

- La prosopopée (figure de style qui consiste à faire parler un mort) au discours direct crée

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