Fiche de lecture Corps Fragiles

Fiche de lecture

Les corps fragiles, KAUFFMANN I.

Unité d’enseignement 6.1 – Méthode de travail et TIC

Présentation de l’ouvrage

Thème

De la naissance de sa vocation à ses dernières années d’exercice, Marie-Antoinette raconte, son expérience d’infirmière en abordant différents éléments du corps humain. En soignant les corps souffrants, fragiles, sa vocation ne fait que se renforcer ; et au-delà des soins, ce sont les relations créées avec les patients qui sont primordiales.

Références de l’ouvrage

Isabelle KAUFFMANN, Les corps fragiles, septembre 2016, Le Passage, 138 pages.

Présentation de l’auteur

Biographie^[1]

Isabelle Kauffmann est écrivain et vit à Lyon.

Avant de se consacrer à l’écriture, elle a été chirurgien, oto-rhino-laryngologiste (ORL), et a longtemps exercé en tant que responsable du service ORL de l’Hôpital Edouard Herriot, jusqu’en 2000 où elle cesse son activité hospitalière pour se consacrer à l’écriture. 

Elle a également été phoniatre à l'Opéra de Lyon et s'est toujours impliquée, parallèlement à son activité professionnelle de médecin, dans la création artistique, que ce soit la musique (auteur-compositeur), la peinture ou l’écriture.

Isabelle Kauffmann est la mère d'Arthur Dreyfus né en 1986 à Lyon (écrivain, journaliste, scénariste, comédien et réalisateur).^[2]

Bibliographie^[3]

• Ne regardez pas le voleur qui passe, 2006, Flammarion, récompensé par le Prix Marie-Claire du Premier Roman
• Grand huit, 2011, Le Passage
• Cabaret sauvage, 2013, Le Passage
• Les corps fragiles, 2016, Le Passage, récompensé par le Prix Canut 2017 et le Prix de la Bastide 2017

Résumé de l’ouvrage

Marie-Antoinette, infirmière dans la seconde moitié du XXème siècle, raconte son expérience au travers de différents éléments du corps humain. Tout d’abord, les mains constituent l’élément déclencheur de sa vocation d’infirmière. A l’âge de 6 ans, elle se rend compte que les mains sont le reflet de l’état de santé des personnes. Avec l’âge, elles deviennent difformes et peuvent être atteintes de pathologies évolutives et invalidantes. Face à ce constat, Marie-Antoinette souhaite soulager cette souffrance et compenser cette invalidité, et ainsi redonner de la dignité aux personnes.

Pour Marie-Antoinette, le cœur est la clé du mystère de la vie. Il apporte l’oxygène indispensable à la vie mais il peut également être source de souffrance, de douleur et d’anxiété. Le premier poste d’infirmière de Marie-Antoinette au sein d’un service de cardiologie lui montre qu’au-delà des soins qui ont leurs limites, il est important de soulager la souffrance avec humanité par une attention, un sourire, une écoute, une discussion. Tous les malades ont besoin de cette aide, elle-même dans sa vie personnelle est épaulée par son mari.

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