Faire la fête

« Faire la fête » est aujourd’hui plus qu’une recommandation dans notre société, c’est un mode de vie. Pourtant, dans sa définition, la fête est une exception, un moment de rupture nos habitudes de vie. C’est une évidence qui mériterait d’être interrogée : dans quelle mesure la fête est-elle un moment extraordinaire ? Après avoir montré que la fête est avant tout une parenthèse dans notre quotidien, nous verrons qu’elle joue un rôle conjuratoire, devenant à la fois ordinaire et extraordinaire. Il sera alors possible de montrer qu’elle est actuellement menacée de banalisations.

Depuis toujours et partout à travers le monde, les fêtes ont des caractéristiques communes indépendantes des cultures et des raisons. D’après Roger Caillois dans son essai L’Homme et le sacré, la vie quotidienne, calme et régulière s’oppose à l’effervescence de la fête. Cette opposition nous montre l’effet de ‘‘parenthèse’’ de la fête dans la vie quotidienne. Pour Jean Cazeneuve, avec son essai La vie dans la société moderne, décrit la fête comme une rupture visible par une démarcation entre le chaos momentané de la fête et l’ordre habituel du quotidien. Encore une fois, c’est cette démarcation qui nous montre l’effet ‘‘parenthèse’’ de la fête. Dans L’assomoir d’Émile Zola, la fête ne dure qu’un temps, celui d’un repas. Selon Caillois, ce type d’évènements peut s’étendre sur plusieurs jours, semaines, mois, mais tout comme Cazeneuve le met en évidence dans son essai, toutes fêtes à une fin pour revenir au quotidien. De plus, dans tous les documents étudiés, la fête est principalement « Faire la fête » est aujourd’hui plus qu’une recommandation dans notre société, c’est un mode de vie. Pourtant, dans sa définition, la fête est une exception, un moment de rupture nos habitudes de vie. C’est une évidence qui mériterait d’être interrogée : dans quelle mesure la fête est-elle un moment extraordinaire ? Après avoir montré que la fête est avant tout une parenthèse dans notre quotidien, nous verrons qu’elle joue un rôle conjuratoire, devenant à la fois ordinaire et extraordinaire. Il sera alors possible de montrer qu’elle est actuellement menacée de banalisations.

Depuis toujours et partout à travers le monde, les fêtes ont des caractéristiques communes indépendantes des cultures et des raisons. D’après Roger Caillois dans son essai L’Homme et le sacré, la vie quotidienne, calme et régulière s’oppose à l’effervescence de la fête. Cette opposition nous montre l’effet de ‘‘parenthèse’’ de la fête dans la vie quotidienne. Pour Jean Cazeneuve, avec son essai La vie dans la société moderne, décrit la fête comme une rupture visible par une démarcation entre le chaos momentané de la fête et l’ordre habituel du quotidien. Encore une fois, c’est cette démarcation qui nous montre l’effet ‘‘parenthèse’’ de la fête. Dans L’assomoir d’Émile Zola, la fête ne dure qu’un temps, celui d’un repas. Selon Caillois, ce type d’évènements peut s’étendre sur plusieurs jours, semaines, mois, mais tout comme Cazeneuve le met en évidence dans son essai, toutes fêtes à une fin pour revenir au quotidien. De plus, dans tous les documents étudiés, la fête est principalement « Faire la fête »

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