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Exposé, Père Goriot, M.Poiret et Mlle Michonneau.

Commentaire de texte : Exposé, Père Goriot, M.Poiret et Mlle Michonneau.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  796 Mots (4 Pages)  •  3 263 Vues

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Trompe-la-mort

Sujet : Comment Michonneau et Poiret, se rendent-ils ridicules lorsque Gondureau cherche à les connvaincre ?

Introduction : Dans ce passage on retrouve au jardin des plantes, M. Poiret et Mlle Michonneau qui rencontrent un responsable de la police, Gondureau, qui leur indique la véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort. Gondureau demande à Mlle Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien un tatouage  à l'épaule. 

Les personnages :

Monsieur Poiret : Il est le type de l’Employer, de la bureaucratie judiciaire. Il est un peu stupide, aussi est-il comparé souvent à un « âne » ou un fruit, le poireau (un asperge du pauvre).

Mlle Michonneau : Cette fille dont le « regard blanc donne froid » et qui semble être quelque agent secret en faction, femme de Poiret. 

M.Gondureau : Un policier.

Analyse :

Dans cette première phrase, Poiret répète la phrase de Gondureau avec une exclamation certaine : «  − Ah ! Son Excellence Monseigneur le Ministre de la Police Générale du Royaume... répéta Poiret. »

Nous avons par la suite, l'avis de Gondureau sur Poiret, il le qualifie : « d'homme de vertus bourgeoises, quoique dénué d'idées », on voit ici un jugement péjoratif, ainsi qu'une critique plus globale sur la bourgeoisie.

En effet il nous dit que Poiret fait partie de ces gens sans intérêt : «l'espèce particulière à laquelle appartenait Poiret, dans la grande famille des niais », par là il range Poiret dans une classe d'invidus. Le mot espèce peut faire référence à un côté animal, de même que « une nation plumigère ».

Effectivement Poiret est un employé étroit d'esprit, qui ne réfléchit pas par lui-même mais seulement par le côté hiérarchique de la bureaucratie : «  qui trahit le mieux l'infirme étroitesse de cette gent subalterne, est une sorte de respect involontaire, machinal, instinctif, pour ce grand lama ». Dès lors que il voit le nom «  SON EXCELLENCE MONSEIGNEUR LE MINISTRE », son individualité s'efface, il agit comme un automate. Il représente l'autorité suprême, il ne peut pas s'y opposer : «  aux yeux de ce peuple aplati, représente un pouvoir sacré, sans appel. Comme le pape pour les chrétiens, Monseigneur est administrativement infaillible aux yeux de l'employé ».

Poiret fait preuve d'une obéissance sans nom, comme une machine lorsque ce nom est prononcé, comme si on lui avait laver le cerveau : « Les bureaux ont leur obéissance passive, comme l'armée a la sienne : système qui étouffe la conscience, annihile un homme et finit, avec le temps, par l'adapter comme une vis ou un écrou à la machine gouvernementale ». Poiret est «  un de ces niais bureaucratiques ».

Par conséquent Gondureau ne se prive pas pour en faire bon usage : «  le mot talismanique de Son Excellence, au moment où il fallait, en démasquant ses batteries, éblouir le Poiret »

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