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Explication de texte aurélien

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Par   •  10 Octobre 2022  •  Commentaire de texte  •  4 150 Mots (17 Pages)  •  145 Vues

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I)

        Dans cette partie, il s’agira donc de voir que le personnage d’Aurélien se questionne sur Bérénice, plus particulièrement sur l’effet d’une nouvelle Bérénice depuis l’épisode de la soirée dansante.

        Comme témoin de cette première interrogation nous avons dès la première phrase de l’extrait une interrogation directe, une question fermée. L’auteur se questionne sur sa beauté. Toutefois l’adjectif attribut « jolie » laisse a pensée par sa subjectivité que aucune réponse objective ne sera apporté. Egalement cette question fait immédiatement référence a l’incipit de notre oeuvre ou le personnage la décrivait comme « franchement laide ». Avec cette question le lecteur s’attend a un revirement de situation, si question il y a alors que au début de l’oeuvre il y avait affirmation c’est que la vision de notre personnage a évolué.

        La deuxième phrase confirme ce retour a l’incipit avec le même adjectif « laide » toutefois, la locution adverbiale « d’abord » mise en avant par sa position isolé en fin de phrase après une virgule laisse a pensé que cet avis a changé. De plus le plus-que-parfait renforce cette idée ayant une valeur d’accompli, il semble que ce jugement soit résolu.

        Les 2 phrases qui suivent mettent en doute le jugement du personnage,  en effet il semble que ce dernier ce soit tromper d’intérêt, qu’il n’ait pas compris le sens de cette jeune femme, ce a quoi il fallait être attentif, en témoigne les termes « mal regardé » l’adjectif mal postposé indiquant une erreur du personnage. De plus dans la phrase suivante la tournure « la question n‘était pas » laisse a penser a un hors sujet du personnage d’Aurélien quant a celui de Bérénice.

        Cette interrogation au sujet de la beauté sera résolu ou peut être contournée par les 4 phrases suivantes qui suivent la même construction syntaxique, 4 phrases simples et courtes qui permettent au lecteur de voir quel a été le fil de pensée d’Aurélien pour arriver a la conclusion « elle a un charme » . Le terme de charme n’est pas anodin et renvoit a quelque chose d’envoûtant, de magique. Il est également mis en avant car suivent trois points de suspension qui marque une pause dans le rythme saccadé des phrases précédentes. Dans la phrase « elle est mieux que jolie » l’adverbe « mieux » insiste sur la particularité de Bérénice elle n’est pas juste plus jolie que les autres elle est différente, elle est extérieur a ce concept défini commun. De plus ce groupe de phrase entre en opposition avec la phrase qui les précède « la question n’est pas qu’elle soit jolie » on a une alternance entre subjonctif, mode exprimant le doute a propos de la beauté, a propos de la fiabilité de ce concept pour Bérénice et de l’indicatif qui affirme le mieux, le autre chose avec donc une certitude.

        Cette expression est renforcée par la phrase qui suit avec le présentatif « voilà » et l’expression « ce qu’il y  a » expression flou comme si le personnage ne pouvait pas dire mieux, Bérénice est indéfinissable mais bien au de la du concept de beauté qui peut se définir par des « traits » qui s’opposent au « secret de leur charme » il y a quelque chose de l’ordre du mystère ici.

        Ce surplombement de la beauté se poursuit dans notre texte et notre personnage va chercher la raison de cette particularité, de ce « charme ». Pour cela intervient la comparaison à un mot « comme un mot », « un mot qui échappe » le verbe de mouvement échapper ici représente Bérénice qui échappe a notre personnage tant par sa compréhension que par sa définition. S’en suit une énumération de caractéristiques matérielles, d’un mot : lettres, syllabes, rimes, comme pourrait suivre une énumération physique avec par exemple yeux, pomettes, bouche. Des caractéristiques visibles par tous mises en opposition avec ce qui est dit comme « vrai mot » c’est a dire la raisonnance que ce dernier va avoir pour chacun. Cette raisonnance sera exprimée par le terme « chante » qui reviendra dans notre extrait.  Ce terme ne rend plus seulement les mots ou la personne visuelle mais lui donne un son, une aura.

        La dernière phrase de cette partie confirme cette idée une nouvelle fois on a la reprise du présentatif « voilà ce qu’il y a », les deux points suivants mettent l’accent sur ce qui apparait comme une réponse : « il ne retrouve pas ce qui chante en elle » ici le terme chanter remployé fait référence a quelque chose d’harmonie que l’on entend, que l’on ressent, le chant est plus approprié a Bérénice que la beauté. Dans cette phrase on peut aussi commenter le terme de « retrouver »qui diffère de trouver, le personnage cherche en Bérénice des éléments qui pourraient lui être familier afin de la définir, en effet il essaie de la situé dans un cadre qu’il connait. Seulement la négation « ne pas » indique que rien en elle n’est commun a ce qu’il avait pu connaitre.

Transition :

Ainsi nous avons vu dans cette partie que Aurélien tente bien de définir, de préciser Bérénice et l’effet qu’elle a sur lui, cette précision se fait a travers le prisme de la beauté, concept d’ailleurs jugé inutile pour qualifier la jeune femme. Bérénice pour aurélien ne correspond pas a l’adjectif jolie mais est au dela de cette idée, cet au de la va être défini comme la présence d’un chant en Bérénice. Dans la deuxième partie il sera question de voir ce qui chante en ce personnage au point de surpasser toutes les obsession d’Aurélien et de devenir sa préférée

II)

Dans la deuxième partie de notre texte, le personnage d’Aurélien tente de connaitre qu’est ce qui « chante en elle », cette interrogation va lui faire penser au prénom de l’intéréssée : Bérénice et on va voir dans cette partie qu’il y a une réelle obsession pour cette femme de part son prénom.

        La première phrase affirme une certitude, grâce à l’attribut « sur », toutefois il rentre en tension avec la locution indéterminée « quelque chose », notre personnage va continuer de chercher ce qui l’obsède dans Bérénice, la répétition de « qui chante en elle » insiste sur a la notion et laisse a penser que nous suivons le fil de pensée du personnage, cette phrase apparait dans notre extrait comme un refrain. De plus la préposition « en » suivit du pronom « elle » montre que ce « chant » cette spécificité est intrinsèque au personnage de Bérénice.

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