Exercices de français sur le personnage du roman
Dissertation : Exercices de français sur le personnage du roman. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar stefanougolini • 7 Janvier 2013 • 518 Mots (3 Pages) • 1 980 Vues
1. Dans les listes qui suivent, indiquez pour chaque mot quelles connotations s'ajoutent au sens premier.
manger: avaler, becqueter, ingurgiter, dévorer
étourdi: écervelé, irréfléchi, évaporé, distrait
maigre: décharné, mince, efflanqué, filiforme
étonnant: insolite, prodigieux, troublant.
2. Recherchez les connotations qu'évoquent pour vous les noms de personnages, de lieux ou de titres d'oeuvres suivants:
- Esméralda, Tristan, Lancelot, Guenièvre, Ysengrin
- Paris, Venise, la Corse, Rome, New York
- Le Roman de la rose; Le Chevalier de la charrette, I promessi sposi, Le Petit prince
3.
a. Relevez les termes qui décrivent le personnage. A quel réseau lexical appartiennent-ils?
b. Quelles connotations ce réseau lexical développe-t-il dans le texte?
c. Récrivez le portait en développant le réseau lexical opposé à celui que vous avez relevé. Adaptez la scène en conséquence.
J'étais en train de me demander où j'avais lu ça quand le géant a fait irruption dans mon bureau. La porte n'avait pas encore claqué derrière lui qu'il était déjà penché sur moi:
- C'est vous, Malaussène? Un squelette immense avec une forme approximative autour. Des os comme des massues et le taillis des cheveux planté au ras du pif. - Benjamin Malaussène, c'est vous? Courbé comme un arc par-dessus ma table de travail, il me maintenait prisonnier dans mon fauteuil, ses mains énormes étranglant les accoudoirs. La préhistoire en personne. J'étais plaqué à mon dossier, ma tête s'enlisait dans mes épaules et j'étais incapable de dire si j'étais moi. Je me demandais seulement où j'avais lu cette phrase: "la mort est processus rectiligne", si c'étais de l'anglais, du français, une traduction...
Daniel Pennac, La Petite marchande de prose, 1989
4.
a. Quel est le réseau lexical dominant dans ce texte? A quel élément naturel est-il lié?
b. Quelle atmosphère l'auteur a-t-il voulu recréer?
La pente se raidissait, l'entrelacs des ruelles se compliquait quand, tout à coup, le groupe achoppa sur un énorme égout à ciel ouvert où l'eau stagnait, engorgée d'ordures.
Un petit pont enjambait le dépotoir et sa guirlande de saloperies qui cascadait en ligne droite du haut de la favela jusqu'en bas. Cataracte de matières corrompues, de sacs de plastique bleus, éventrés, dégobillant leur contenu de reliefs biscornus, tout un grouillement d'épluchures, de cartons, de guenilles déchiquetées, bidons, boîtes de conserve et tessons de bouteilles. L'avalanche partageait en deux la favela d'une artère puante, d'un grand boyau arborescent.
Patrick Grainville,
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