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Etude linéaire de l"exortation des hommes de marie gouze

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Par   •  1 Novembre 2022  •  Cours  •  1 124 Mots (5 Pages)  •  176 Vues

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Etude linéaire

L’exhortation aux hommes

Présentation :

  • Auteur
  • Œuvre
  • Extrait

Problématique

Plan

Marie Gouze est une autrice née au XVIIIème siècle en France. Plus connue sous le nom d’Olympes de Gouges, elle est considérée comme l’une des premières féministes françaises. Elle choisit de rester veuve et d’imposer ses idées en faveur des droites des femmes et de l’abolition de l’esclavage en publiant la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en 1791. Dans cet extrait, elle exprime son mécontentement face à la situation en dénigrant l’homme, en montrant son égoïsme et en renversant les rôles de supériorité. Comment Olympe de Gouges, grâce à l’écriture, combat-elle un système inégal et éveille-t-elle les consciences ? L’étude linéaire suivante s’intéressera d’abord à l’interpellation des hommes. Puis, la comparaison avec la nature permettra à l’autrice d’affirmer l’égalité hommes / femmes. Enfin, elle dressera dans la dernière partie du texte, un portrait péjoratif de l’homme. (ORALE)

I / Une interpellation virulente

  • Interpellation directe avec le terme générique « Homme ». Tutoiement pour le mettre sur u pied d’égalité. Question rhétorique qui sous-entend que l’homme est incapable d’être juste = Olympe de Gouges le rabaisse.

  • Formule emphatique : « c’est une femme qui ». Antithèse homme / femme pour montrer l’injustice, le manque de parité.
  • Négation totale « ne … pas » + locution adverbiale « du moins » qui montre qu’on interdit tout à la femme, qu’elle a très peu de droits.
  • Question qui est en fait un ordre : « Dis-moi » avec utilisation du présent de l’impératif.
  • « souverain empire » = pléonasme qui insiste sur la supériorité masculine. Champ lexical de l’oppression :

« opprimer », « tyrannique ».

  • Ton sarcastique avec des questions montrant les prétendues qualités de l’homme : « ta force ? tes talents ? ».

  • Instauration d’un faux dialogue : multiplication du pronom personnel « tu ». Olympe de Gouges, anticipe sur les arguments que pourrait lui rétorquer l’homme pour mieux les contredire.
  • L’autrice essaie de prendre l’ascendant en utilisant une série d’ordres au présent de l’impératif : « observe », « parcours », « donne-moi ».
  • Elle veut invalider cet « empire tyrannique » exercé par l’homme en s’appuyant sur les éléments, le ciel est représenté par « le créateur » et la terre par « la nature dans toute sa grandeur ».
  • Avec le « si » hypothétique et la proposition subordonnée conjonctive circonstancielle « si tu l’oses », Olympe de Gouges provoque l’homme et le met au défi ; c’est une forme d’intimidation.

II / La comparaison avec la nature

  • Enumération de verbes (« remonte », « consulte », « étudie », « cherche, fouille et distingue ») au présent de l’impératif. Ces verbes ordonnent une démarche scientifique, donnant ainsi plus de crédibilité à l’égalité homme / femme et prouvant son caractère irréfutable, renforcé par l’ordre « rends-toi à l’évidence ».

  • « quand je t’en offre les moyens » et « si tu le peux » sont deux propositions subordonnées conjonctives circonstancielles qui prouvent la suprématie du raisonnement d’Olympe de Gouges.
  • Anaphore de « partait » -> universalité du système, Champ lexical de l’harmonie : « administration », « coopèrent », « ensemble », « harmonieux », « confondus » -> renforcent la crédibilité du propos. Pas de distinction des sexes dans l’ordre naturel.
  • Le système de la nature est glorifié, idéalisé par l’hyperbole « chef d’œuvre immortel ».

III / Un portrait péjoratif de l’homme

Boursouflé de sciences : il a des connaissances mais ne sait pas s’en servir

Seul : égoïsme - contre nature

Fagoté : vocabulaire péjoratif -> dévalorisation

Principe de cette exception : illégitimité de cette loi = Olympe de Gouges discrédite ce principe

Dégénéré : l’homme devient monstrueux

Lumière + sagacité = défauts de l’homme [pic 1]

Antithèse         

  • L’adjectif « seul » montre l’égoïsme de l’homme qui va contre nature.
  • Le participe passe « fagoté » est péjoratif et permet à Olympe de Gouges de dévaloriser l’homme.
  • L’autrice affirme l’illégitimité de la loi fondée par l’homme et l’a discrédite avec l’antithèse « principe » et « exception ».
  • La gradation « bizarre, aveugle, boursouflé de sciences et dégénéré » met en avant les défauts de l’homme.
  • L’adjectif « aveugle » est métaphorique puisque l’homme voit mais ne veut pas prendre conscience.
  • Il a accumulé des connaissances mais ne sait pas s’en servir comme le montre le participe passé « boursouflé », il se vente, montre ses connaissances et en devient difforme.
  • Il sort du genre humain et l’homme en devient monstrueux comme le montre le participe passé « dégénéré »
  • L’époque est propice au changement comme l’indique les termes mélioratifs « lumière » et « sagacité », pour autant, les antithèses prouvent que l’homme n’évolue pas.

Au lieu de profiter de la Révolution et de s’élever mentalement, l’homme n’a pas changé de mentalité, de comportement

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