Etienne de la Boétie

B ) L’influence de Léo Frobenius dans le courant diffusionnisme

Nous avons donc compris que le diffusionnisme se rapporte à la propagation de traits culturels, aussi bien spirituels (institutions sociales, mythes ou rites) que matériels (types de céramique, techniques agricoles, etc.)

L’étude d’objet, d’art, ou de la répartition des peuples sont méthode assez commune pour les diffusionnistes. Cependant chez Léo Frobenius de l’école austro-allemande, la conception de cette notion est différente de ces pairs ; d’ailleurs Il fut critiqué et suspecté pour certains de ces écrits jugés parfois trop excessif. Néanmoins ces travaux furent beaucoup étudiés et ont influencé de célèbre anthropologue, historien, écrivain Africain tel que Cheikh Antha Diop, Senghor ou encore Césaire. Pour cela On il peut être considéré comme un parent du mouvement actuel de la négritude.

Le diffusionnisme chez Frobenius se différencie de ses collaborateurs ; tout d’abord  celui ci est un des 1er a remettre en cause le colonialisme, et l’idée qu’avant la colonisation les peuples d’Afrique était sauvage et non civilisé Il constate qu’il existe une « civilisation africaine » par l’étude de la poésie, l’architecture ou des objets ethnologique et types d’art. Frobenius dit alors dans son ouvrage « civilisations Africaines » : « Partout nous reconnaissons un esprit, un caractère , une essence semblables » cela tend a ramener une sorte d‘égalité historique a travers les peuples Africain ( considéré comme « sans histoire ») et peuples Européen. Déplus, a travers les artefacts ou preuves culturelles similaire a travers le monde il établis L’Afrique comme un centre culturel pour la diffusion de toutes cultures dans les différents pays. Frobenius considérait personnellement que les civilisations Africaine pouvaient être très étroitement liée aux Méditerranéenne. Croyance conforté par son voyage au Niger ou il retrouve les statuettes de confection similaire a celles retrouvé en Grèce antique. Cela viens conforter le caractère de centre de diffusion culturelle de l’Afrique.

Le but fondamental des études de Frobenius semble d'éclaircir et comprendre la nature de la culture. Il la considère comme un être vivant, qui connais dans son évolution trois phases consécutives : le stade de l'Ergriffenheit (participation émotive) ou naissance, jeunesse de la culture. Le stade de l'Ausdruck (expression) ou la maturité, enfin le stade de l'Anwendung (application, période de veillesse) marqué par la prédominance de la technique.

 Leo Viktor Frobenius évoque aussi un certain concept qui lui reste propre a travers le diffusionnisme et reste toujours utilisé de nos jours : « Le centre spirituel ou l'âme de la culture, qui donne direction et but aux actions humaines, est la « Paideuma » » (l’âme d’une culture). Pour finir Frobenius est celui qui a répandu la théorie de « cercles de culture » bien qu’étudié avant lui par Ratzel : il pense que les capacités d'invention humaine sont extrêmement limitées et que l'innovation technique apparaissant dans un lieu se « diffuse » progressivement dans les environs ; le changement culturel se fait donc principalement par contact d'une culture à l'autre. « L'emprunt culturel » va donc pouvoir être déformé, transformé, et donc personnalisé. Il soutient donc l’existence d’un nombre de centre culturels limités qui ont diffusée « complexe culturel » et non pas seulement des traits culturels isolés.

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