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Est-on plus facilement heureux en vivant « à 100 à l'heure » ou en ralentissant et en prenant du recul?

Synthèse : Est-on plus facilement heureux en vivant « à 100 à l'heure » ou en ralentissant et en prenant du recul?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2020  •  Synthèse  •  702 Mots (3 Pages)  •  466 Vues

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« Tout arrive à point à qui sait attendre ». Cette expression de la langue française montre que la vitesse n'est pas essentielle dans tous les cas.

Le premier document, « L'esthétisation du monde »est tiré d'un essai de Lipovetsky et Serroy.

Le second document, « Du bon usage de la lenteur » est tiré d'un essai de Pierre Sansot.

Le troisième document « voyages » est un extrait du livre d'Emile-Auguste Chartier, « propos sur le bonheur », paru aux éditions Gallimard en 1985.

Enfin, le dernier document est une photographie d'un boulanger pétrissant la pâte du pain.

Est-on plus facilement heureux en vivant « à 100 à l'heure » ou en ralentissant et en prenant du recul?

Dans une première partie, nous verrons que la vitesse, que reflète la société de consommation, favorise la profusion puis, dans une seconde partie, nous nous rendrons compte que la lenteur permet d'apprécier l'environnement et nous rend plus serein.

La société de consommation dans laquelle nous vivons actuellement est une société de rendement où tout va très vite. Lipovetsky et Serroy, dans « L'esthétisation du monde » nous font remarquer que ces phénomènes de vitesse et de rendement touchent également l'Art, qui est pourtant opposé traditionnellement au capitalisme bourgeois.

Ils reconnaissent que « le capitalisme artiste a réussi à créer un environnement esthétique proliférant et il ne cesse de diffuser des normes d'existence de type esthétique (plaisir, émotion, rêve, évasion, divertissement) ». L'Art d'aujourd'hui offre donc de plus en plus de choix aux intéressés et la profusion ainsi que la diversité des oeuvres font davantage rêver.

Cette idée de profusion est également mise en avant par Emile-Auguste Chartier dans « Voyages ». En effet, il nous raconte que durant leurs vacances, les gens, voulant « rentabiliser » et profiter au maximum, veulent visiter et découvrir le plus de choses possibles, le tout en un temps record.

Cependant, bien que le monde rapide dans lequel nous vivons soit synonyme de profusion et de rêves, la lenteur a également des avantages car elle nous détend et nous permet d'apprécier l'environnement qui nous entoure.

Lipovetsky et Serroy opposent « l'esthétique de l'accéléré » à « l'esthétique de la lenteur ». Selon eux, il est important de prendre le temps de la découverte, de se recentrer sur l'émotion du moment, l'instant vécu. La lenteur est un « luxe ». L'Homme doit être capable d'échapper aux routines imposées par la vie quotidienne et de prendre du recul pour apprendre à apprécier les choses à « l'instant t » sans se projeter en permanence.

Pour Emile-Auguste Chartier, le fait de « courir » d'un point à un autre durant les vacances pour en faire le maximum est « une erreur » de la part des gens.

En effet, il pense que la richesse se trouve dans le détail. Les choses s'apprécient à la longue, en les redécouvrant. Un simple coup d'oeil ne peut suffir à apprécier une chose à sa juste valeur. D'ailleurs,

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