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Dossier synthèse francophonie

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Par   •  20 Mai 2020  •  Synthèse  •  2 895 Mots (12 Pages)  •  544 Vues

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Dossier synthèse de Littérature francophone

Le mot « francophonie » est apparu pour la première fois en 1880 avec un géographe français, qui se nomme Onésime Reclus. A ce moment là ce terme désigné les espaces géographiques où la langue française était parlée. Aujourd'hui la francophonie signifie l'ensemble des peuples qui utilisent partiellement ou entièrement la langue française. La Francophonie, avec une majuscule désigne plutôt l'ensemble des gouvernements, pays qui ont comme usage la langue française. Il y a donc deux types de francophonie. Lors de la création d'un nouveau mot, on revient sur l'origine de la civilisation occidentale, qui est le grec. L'étymologie de ce mot vient donc du grec « phone » qui signifie voix, et le préfixe franco- provient évidemment du mot français. La francophonie est donc un mot savant avec une structure binaire. La francophonie, sur un français écrit et non un français oral, l'inscription de cette langue ce fait par l'écrit, on doit donc tout d'abord le voir. Le terme devrait donc être plutôt de la francographie que francophonie. L'implantation du français, dans de nombreux pays passe par la colonisation. Le but de la colonisation, est d'imposer une civilisation, en plus d'exploiter des nouveaux espaces, à travers une idée évidente de supériorité des races. Après l’indépendance de ses pays colonisés, ces derniers sont démunis, et ont besoin du français qui se présente comme leur seule porte parole et devient langue officielle de communication. Le français est donc perçu comme négatif d'un côté, car c'est la langue de domination, mais positif de l'autre car c'est la langue qui leur permet une inscription de l'universalité, ils sont donc dans l'obligation de promouvoir cette langue par leur propre langue locale. La francophonie peut être mis en lien avec le mythe d’œdipe, où la lutte contre le père représente, le combat des pays colonisés contre la France et la mère qui représente la nécessite de cette langue française. Léopold Sédar Senghor, représente un symbole important dans la coopération entre la France et ses anciens pays colonisés. C'est le premier président de la République du Sénégal, mais aussi le premier africain à siéger à l'Académie française. Il a également été ministre en France avant l'indépendance de son pays. Nous verrons cette francophonie à travers deux notions, celle de la différence, qui représente l'altérité et l'autre, qui se compose d'une étymologie latine, avec le mot « ipseite », ce qui signifie contraire à soi. On peut rapprocher cette notion au mythe d’œdipe sur la question de l'identité, c'est-à-dire sortir de son identité, ce qui traduit notre terme de différence. La notion de différance, est introduit par Jacques Derrida, qui est une notion de temporisation, qui signifie remettre à plus tard, cela peut aussi être une mise à distance pour mieux percevoir la réalité, ou encore mettre dans le temps par une synchronisation. C'est donc une temporalité, un temps qui passe différemment, qui peur aussi être mis en lien avec le mythe d’œdipe. Car sa recherche d'identité est remise à plus tard et reporter à plus loin dans le temps et dans l'espace. Le corpus d’œuvre étudié sera le suivant, Gestuaire de Sylvie Kandé et Les mots étaient des loups de Vénus Khoury-Ghata sont publiés en 2016 et La Parabole du Failli de Lionel Trouillot publié en 2013. Nous nous demanderons donc dans quel mesure la manifestation de l'effet de la différence/différance est dans la francophonie ? Et comment la francophonie joue sur les deux différences ? Pour cela nous verrons donc la différence, une

question d'identité et la différance comme temporisation.

I. Différence: question d'identité

Tout d'abord nous verrons la différence en tant que question sur l'identité dans l’œuvre de Vénus Khoury-Ghata, qui s'exprime en premier lieu avec le nom de l'auteure, qui joue sur une identité multiple, avec la composition de nom, qui commence par celui de son nom de jeune, donc un rattachement à sa lignée d'origine arabe. Puis il est suivi de nom de son époux, qui représente une seconde identité. Cette différence est présente aussi dans le titre de l’œuvre elle même, Les mots étaient des loups, où l'on observe la différence entre deux substances, qui sont celle du loup et des mots mais qui sont tout de même assemblées, non par une comparaison mais une métaphore. De plus cette notion peut être perçu dans le texte de l'écrivaine à travers différents exemples. Dès son premier vers on peur noté l'expression « jusqu'à épuisement des mots », qui signifie que quand le mot s'épuise, tout d'abord l’identité de l'auteur s'estompe et de plus on sort de la poésie, et un personnage apparaît: Celui de la mère qui diffère avec la poétesse, nous avons donc l'existence de deux femmes différentes. De plus au vers 17, je cite « j'ai décide d'être le seule maître des jeux », l'auteure se présente aussi avec une double identité: une masculine avec le mot « maître » et une féminine avec le mot « seule ». Ce qui peut aussi représenter un lien avec le mythe d’œdipe, où l'auteure se présente comme un homme justement pour répondre à ce complexe d’œdipe en lutte contre le père. Ce lien est d’autant plus évident par l'histoire de l’œuvre qui est raconté, celui de son père qui pousse à la mort son frère. L'écrivaine ce met donc dans une position de lutte contre le père, qui est décrit comme négatif, deux similitudes avec le mythe d’œdipe. De plus par l''histoire du frère on retrouve le schéma œdipien, d'un départ, ici de la France, qui est un échec, puis donc au retour destructeur du personnage. Les mots étaient des loups, est aussi à mettre en lien avec la francophonie, On le voit par, le nom de la première section, qui s'intitule « orties », qui représente le sauvage, associé au société dominé par les colonies française qui leur impose une civilisation. Le sauvage des orties, s'oppose aussi à la poésie occidentale, qui est une poésie de la beauté et la délicatesse, comme avec le symbole de la rose, qui est en totale contradiction avec la figure des orties. De plus la littérature nègre se présente comme proche de la nature, donc de cette nature sauvage. L'auteure sénégalaise, qui utilise de langue de la différence, se présente qui une évidente intentio autoris, de sa part. La différence dans l’œuvre de Lionel Trouillot,

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