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Dissertation sur le survenant

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Par   •  11 Août 2020  •  Dissertation  •  794 Mots (4 Pages)  •  2 502 Vues

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Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Argument principal 1

Les sentiments chez les personnages montrent que la vie sédentaire est idéalisée dans le roman.

-Sous-argument 1.1

Le père Didace éprouve une grande joie quand il prend possession de ses terres ancestrales.

 -Sous-argument 1.2

On relève une déception majeure chez le père Beauchemin lorsque qu’il se rend compte que son fils n’a pas d’intérêt à continuer la lignée et la tradition des terres ancestrales.

 -Sous-argument 1.3

Le Survenant ressent une émotion qui lui était jusqu’à ce jour inconnu, qui est le sentiment d’appartenance à un territoire.


Argument principal 2

Argument principal 2

 Le mode de vie nomade est dévalorisé

-Sous-argument 2.1

Le Survenant n’a pas de nom ni d’origine.

-Sous-argument 2.2

La vie nomade ne respecte pas les valeurs des habitants du Chenal du Moins.

-Sous-argument 2.3

Le mode de vie que la ville offre est associé à la débauche: la dépense excessive d’argent, l’endettement et l’alcool.


Étape 2 : Rédaction

Premièrement, les sentiments chez les personnages montrent que la vie sédentaire est idéalisée dans le Survenant. Le père Didace, comme tous les habitants du Chenal du Moine, attribue une grande importance aux terres. Celui-ci éprouve une grande joie quand il prend possession de ses terres ancestrales : « un sentiment de durée, de plénitude l’avait pénétré jusque dans sa substance même : la force tranquille de l’arbre qui, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol »(p.80). On lit dans cet extrait que le simple espoir de pouvoir poursuivre la tradition lui apporte une satisfaction profonde et un sentiment d’accomplissement total qu’il éprouve jusqu’au fond de son âme. Didace est fier de prolonger la tradition, de faire partie de la famille Beauchemin, de vivre de ses terres. De plus, l’auteur compare, par une métaphore, la famille Beauchemin à un arbre.  La racine ancrée dans le sol signifie que, plus tard, le fils de Didace pourra assurer la transmission de la tradition et renforcer le mode de vie sédentaire. Cependant, avec le temps, Didace se rend compte que son fils n’est pas capable de continuer la tradition agricole de la famille Beauchemin. On relève une déception majeure chez lui dans cet extrait : « Quand il [Didace] ne sera plus là, l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, Didace le cherche, mais il ne le voit pas. L’inquiétude lui venait d’abord sourde, vague, […] lui donnant l’envie de décrocher le fusil et de se tirer à la jambe. » (p.30) L’incompétence de son fils, comme un arbre sans racine, fragilise la continuité de la vie. Le fait que personne ne puisse continuer de faire honneur à sa famille lui apporte un sentiment de tristesse et de déception parce que la continuité familiale compte énormément pour lui. De plus, l’importance des jambes pour un cultivateur est évidente. Quand l'idée que personne ne prendra sa relève lui vient en tête, le père est déçu au point qu’il « [ a l’] envie de décrocher le fusil et de se tirer à la jambe. » (p.30). On pourra ainsi dire que cette idée le rend même désespéré. Du côté du nomade, le Survenant éprouve pour la première fois un sentiment d’appartenance à un territoire : « Le Grand-dieu-des-routes renifla d’émotion. Quelque chose de grand et de nostalgique à la fois, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui, qu’il eût aimé partager, même dans le silence, soit avec Didace Beauchemin, soit avec Angélina Desmarais, ou peut-être avec Z’Yeux-ronds. » (p. 64) «Il pouvait voir au loin mais il regardait près de lui ». Avec cette opposition, se dessine le lien entre son présent sédentaire et son passé nomade.  Le fait que le Grand-dieu-des-routes manifeste une tendance à apprécier la vie sédentaire, à ne plus songer aux lointains montre que le nomade finira par apprivoiser par la vie sédentaire.

En conclusion, on affirme que la vie sédentaire est idéalisée dans le Survenant. À travers les sentiments des personnages, en considérant leurs valeurs, on voit clairement qu’ils préfèrent la vie sédentaire à la vie nomade. Cette idée est reprise plusieurs fois dans le roman aussi par la dévalorisation de la vie nomade. Dans cette œuvre, l’auteur mis en scène deux types de figures importantes de la littérature québécoise de l’époque : les nomades et les sédentaires. L’intrigue de l’histoire est d’embellir la vie sédentaire. Tous ces indices correspondent bien aux caractéristiques de la littérature du terroir.  Pourtant, bien que l’auteur transmette l’idée d’une vie sédentaire charmante, le Survenant marque la fin du courant du terroir. Quels sont les aspects qui témoignent de cette phase de transition dans le Survenant?

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