LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Dissertation sur Le temps sauvage d'Anne Hébert

Dissertation : Dissertation sur Le temps sauvage d'Anne Hébert. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2019  •  Dissertation  •  1 311 Mots (6 Pages)  •  565 Vues

Page 1 sur 6

Dissertation critique complète

Au 20ième siècle, il y avait une grande progression dans plusieurs sphères de la vie, telles que l’éducation, la politique et le système de santé. Nous appelons ce phénomène, Révolution tranquille. Anne Hébert publiait alors « Le temps sauvage » dans la foulée des bouleversements de la Révolution tranquille, où la société québécoise a choisi de se détacher de l’Église. Agnès et Isabelle sont considérés comme des personnages importants de cette pièce. Ainsi, vu leur grande opposition, il est intéressant de les comparer à l’aide des aspects qui les opposent. En analysant cette pièce, nous verrons que leurs objectifs de vie sont différents, mais que leur vie de jeunesse est semblable. Finalement, les aspects qui montrent la plus grande opposition seront exposés.

Tout d’abord, les personnages d’Agnès et d’Isabelle sont opposés dus à leurs objectifs de vie complètement différents. Pour ce qui est des buts de la vie d’Agnès, ils sont basés majoritairement sur la satisfaction de ses propres besoins. Depuis sa tendre enfance, son but premier est de donner naissance : « Je n’étais qu’un[e] petite fille sans lait, ni seins, et déjà il me semblait qu’un bataillon d’enfants appelait dans mes veines » (p.142).  De plus, elle rêve de pouvoir garder les êtres qu’elle a mis au monde pour toute la vie : « comme la terre même de ce monde et que je rêve de vous enfermer tous, comme des tourbes noires, au plus creux de mon cœur » (p.126). Malgré que son but soit de les protéger des affreusetés de la vie, telles que l’Église et l’éducation, elle fait preuve d’une forte autorité, semblable à celle de l’Église, « Ne vous ai-je pas tous faits et mis au monde, petits et misérables, à ma ressemblance et à celle de Dieu le Père qui est au ciel? Amen » (p.50), ce qui les poussent à se révolter. À l’opposé d’Agnès, Isabelle quant à elle a des objectifs spécifiques afin de se sentir libre et heureuse. Elle recherche la liberté qu’elle a toujours désirée, « Quand une fille qui n’a jamais vécu, comme moi, découvre sa vie, et que cette vie a le beau visage de Sébastien, le cœur dur de Sébastien, il est trop tard pour retourner en arrière » (p.148), elle repousse de cette manière les limites de sa tante. De plus, elle n’écoute pas ce que l’autorité familiale veut, elle fait à sa tête et fait ce qu’elle désire, « tout à l’heure. Je vais à l’église avec mon oncle François » (p.101). En somme, les deux personnages ont un rôle complètement différent, Agnès est présente pour la représentation d’une figure autoritaire en mélangeant les droits des femmes avant la Révolution et le début d’une nouvelle vie tandis qu’Isabelle est nécessaire afin de ressentir le goût de liberté et l’opposition à l’autorité.

Malgré tout, il y a certaines sphères religieuses de leur vie de jeunesse qui sont semblables. Agnès est une femme ayant vécu de grandes épreuves au cours de sa vie. C’est d’ailleurs ces épreuves qui lui ont permis de se forger une personnalité autoritaire, telle que présenté dans la pièce. Elle est née « d’une race de défroqués et de forçats innocents » (p.62), ce qui faisait en sorte que « Tous les dimanches la maison était pleine de curés » (p.62). D’ailleurs, à cette époque, « Nous N’avions qu’à nous taire, surtout les femmes » (p.62), cette manière de fonctionner à fait en sorte qu’Agnès n’avait pas une grande liberté de paroles afin de donner son opinion sur des sujets de la vie quotidienne. De plus, son « père a été séminariste et mes deux grands-pères également » (p.61). C’est lors de la mort de ses parents que « le visage du mal s’est manifesté un jour de façon déconcertante sous les traits innocents de sa jeune sœur dont elle avait la charge » (p.9). En liaison avec l’enfance d’Agnès, la vie d’Isabelle était parsemé d’aspect religieux. Elle a eu une éducation religieuse, elle « étai[t] pensionnaire chez les Sœurs, [elle] étudiai[t] et [elle] priai[t] » (p.117), ce qui fait en sorte que sa routine fût semblable à celle d’Agnès. En résumé, quoique les deux femmes ne possèdent pas les mêmes buts et les mêmes valeurs, elles ont eu une éducation similaire, telle que prônée à l’époque, soient une éducation et une vie religieuse catholique.

...

Télécharger au format  txt (8 Kb)   pdf (70.2 Kb)   docx (9.7 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com