Diderot, Salons
Commentaire de texte : Diderot, Salons. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar caminus • 2 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 297 Mots (2 Pages) • 450 Vues
Nous avons 10 paragraphes dont l’un ne fait qu’une seule ligne (l.1), puis chacun fait respectivement 3, 4, 3, 3, 5, 4, 6, 7 et 3 lignes.
Ils débutent tous par un mot ou groupe de mots descriptifs ou explicatifs : « c’est », « il y a », « celui qu’ », « pour », « si », « c’est », « c’est », « après », « on n’entend », « on m’a dit».
Le texte présente des connecteurs logiques d’adjonction : « et » est présent à 18 reprises. De plus on y trouve énormément de ponctuation « , » « ; » « . » ce qui saccade la lecture et ralentit le rythme.
Nous sommes en présence d’une critique (ici sur l’art) sur Chardin, introduite par « c’est celui-ci qui est un peintre, c’est celui qui est un coloriste » (l.1), phrase qui fait écho à la ligne 20 « C’est celui qui entend l’harmonie des couleurs et ses reflets ».
Nous avons la présence de notes qui nous aident à comprendre le texte.
Le texte a une tonalité didactique, il apprend des choses au lecteur, l’instruit sur des œuvres de Chardin qui y sont décrites. Il cite même un nom d’œuvre de celui-ci, la Raie dépouillée. On a aussi une tonalité lyrique car le texte crée entre l’auteur et le lecteur un même état d’âme, il partage les sentiments et les opinions de l’auteur (présence « je » « tu » « vous », ponctuation abondante…).
Le texte est au présent (description) ce qui renforce les liens avec le lecteur, c’est comme s’il y était.
Diderot chercherait à nous donner une définition du réalisme qui doit alors être une capture du monde réel retranscrite sur une toile. Il nous ferait ainsi un véritable éloge du réalisme qui passerait à travers l’éloge du peintre Chardin. L’autre nous ferait comprendre qu’au final, peut-être que le réalisme, ici dans les tableaux, n’est qu’une illusion, une représentation falsifiée de la réalité qui nous détourne de la réalité du monde et de ses natures.
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