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Dans l'acte III, scène 2, de la pièce l'Ecole des femmes : Quelle image est-elle donnée du mariage et de l'homme ?

Commentaire d'oeuvre : Dans l'acte III, scène 2, de la pièce l'Ecole des femmes : Quelle image est-elle donnée du mariage et de l'homme ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  764 Mots (4 Pages)  •  786 Vues

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D’après la réplique : Quelle image est-elle donnée du mariage et de l’homme ?

Dans la réplique d’Arnolphe de l’Acte III, scène 2, de la pièce de théâtre L’École des femmes, le mariage et l’homme sont deux sujets traités de manière comique. Dans cet extrait, Molière dépeint la Société du 17ème siècle.

Des lignes 1 à 5, Agnès est contrainte d’écouter Arnolphe : ce qui nous montre que l’homme domine. En effet, la femme est incapable de faire deux choses en même temps et doit donc arrêter ce qu’elle était en train de faire pour mieux écouter le discours : l.1 « Agnès, pour m’écouter, laissez là votre ouvrage. ». De plus, l’homme lui donne des ordres, utilisations d’impératifs, et il va même jusqu’à lui donner des indications de posture à tenir (l.2 et 3). La femme est obligée d’obéir. Ces caractéristiques indiquent que les paroles d’Agnès sont inintéressantes pour Arnolphe. Elle doit se suffire à écouter et elle n’a pas d’impact dans la conversation ; elle ne peut donc pas donner son avis.

Dans les lignes 1 à 6, la femme ne peux décider de son avenir, elle est obligée de s’y plier et en plus, elle ne doit pas être mécontente de celui-ci : l.6 « Vous devez bénir l’heure de votre destinée ».

Ces deux lignes ont pour but de nous faire comprendre que la vie d’un femme au 17ème siècle, dépend de celle de l’homme qu’elle doit épouser.

La périphrase présente à la ligne 7, indique que l’homme se sent supérieur et plus puissant que la femme. Dans cette périphrase Molière dénonce le sexisme d’Arnolphe envers les femmes.

Des lignes 8 à 15, le personnage insiste bien sur les deux genres, homme et femme, qui ne se mélangent pas, qui sont inégaux et qui s’opposent sur tout, notamment en utilisant des antithèses : l.10 « suprême/subalterne ». L’un est donc dominant tandis que l’autre est dominée. Cette partie insiste bien sur le fait que l’homme a le pouvoir : il dirige/commande et se permet de faire ce qu’il veut avec la femme, qu’il considère (socialement) en-dessous de lui. Arnolphe accentue son point de vue en utilisant une métaphore filée : il s’inspire de situations existantes mais dans des termes guerriers et religieux (lignes 12-13 et 15), qui sont alors différents d’une vie conjugale dans un mariage. Cette métaphore filée a aussi pour but d’illustrer la domination, ici présentée comme banale, d’un homme sur une femme. Encore une fois, la femme doit obéir : elle n’a donc pas de jugement, d’esprit critique et elle est en conséquence sotte car elle ne pense pas. Ces caractères arrangent forcément les hommes car les femmes sont alors incapables d’être en désaccord avec leurs époux.

Des lignes 16 à 23, les accumulations employées insistent sur la conduite qu’une femme mariée doit tenir pour convenir/plaire à son mari. Le mari domine sa femme physiquement ainsi que moralement et celle-ci doit montrer qu’elle est dominée, peut importe son avis.

Les lignes 24 à 29, sont des avertissements pour Agnès. En effet, Arnolphe exprime sa désapprobation quant aux femmes qui se « rebellent ». Pour lui, la femme doit être obéissante, facile et fidèle. Si elle ne l’est pas c’est qu’elle invoque le diable : c’est alors une sorcière.

Agnès ne doit pas prendre exemple sur

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