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Culture générale

Dissertation : Culture générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2018  •  Dissertation  •  1 108 Mots (5 Pages)  •  606 Vues

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L’Homme a toujours rêver obtenir un corps lié à la robotique. Des premiers Hommes des années Postmoderne, en passant par les Humains modifiés par la robotisation de la littérature ou du cinéma de science-fiction, le corpus suivant va nous amener à nous interroger à travers quatre documents prenant en compte diverses genres et époques, sur les rapports entre les corps artificiels et les corps naturels.

Nous étudierons cette problématique avec d’une part, les aspects définitionnels ainsi que les limites des hommes artificiels, et d’une autre part les aspects exploitables des androïdes, ainsi que les conséquences morales de l’utilisation d’une machine pouvant rivaliser avec l’homme.

Le corpus invite d’abord à nous concentrer sur le concept d’androïde d’un point de vue technique et chimérique. Ce concept vient du mathématicien Jean D’Alembert dans un article de l’Encyclopédie de 1751, cette phrase le souligne véritablement : « automate ayant forme humaine ». Comme le montre Pierre Marie Lledo, un expert de l’Association Progrès de Management (APM) dans un ouvrage publié en 2015, Renaissance[s] : le plaisir d’entreprendre, « le concept d’androïde ne peut être dissocié de celui d’anthropomorphisme ». Cette influence de plus en plus développer entre les machines et l’appareil psychique est plus particulièrement énoncé dans les documents deux et trois : paru en 1886, le roman d’Auguste de Villiers de l’Isle d’Adam, L’Ève futur, se fait l’adhésion des dispositifs naturalistes de perfectionnement du corps de son amélioration qui ont marqué la fin du XIXème Siècle. Le passage présenté démontre avec une précision scientifique la création d’une femme-robot nommée Adaly. Selon Edison, son « andréide » doit être plus qu’une « imitation-Humaine » : une « illusion de la Vie ». Donner à un robot l’apparence affriandant d’un être humain, voilà ce qui dévore Rotwang, le savant fou de Metropolis. Tourné en 1927, le film de Fritz Lang, dont l’image est extraite, apporte largement à accoutumer notre représentation du robot, montré comme une performance de l’imitation.

Ainsi que nous le soupçonnons, le concept d’androïde a été déterminé par les époques. Si le célèbre automate de Vaucanson auquel d’Alembert consacre son article n’est pas à proprement parler une machine pouvant rivaliser avec l’homme, la définition proposée par l’encyclopédiste est cependant la première qui fasse évoquer le concept d’homme-robot dans sa signification révolutionnaire : « Automate ayant figure humaine et qui […] agit et fait d’autres fonctions […] semblables à celles de l’homme ». Pour les savants charnels du XIIIème siècle, nature et artifice sont indivisible.

Si cet aspect se retrouve dans les documents deux et trois, c’est malgré tout la science-fiction qui dérobe la définition : le cas des gynoïdes imaginées par Auguste de Villiers de l’Isle-Adam et Fritz Lang est à ce titre probant de la peur des robots qui a amplement aiguayer l’ère industrielle. Prenant la contrepartie de cette chimère négative, Pierre-Marie Lledo n’hésite pas à évoquer : « Femme, homme, robot : vivre ensemble ». En détachant volontairement la tradition des merveilles, l’auteur envisage le robot au sens industriel du terme, avec l’ambition de remettre l’humain au cœur de la technique : à la différence de l’automate de Vaucanson qui se limitait à reproduire des gestes, ou des créatures fantasmées de Villiers de l’Isle-Adam et Fritz Lang, le robot post-moderne amène plus fondamentalement à définir l’intelligence artificielle d’un point de vue philosophique dans un contexte social nouveau, qui est celui de l’hybridation et du transhumanisme.

Autant

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