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Corpus sur les Rencontres Amoureuses: La Fayette, Flaubert, Stendhal

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Par   •  1 Février 2015  •  890 Mots (4 Pages)  •  9 001 Vues

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Ce corpus nous présente trois scènes de rencontre amoureuse qui s'inscrivent dans l'objet d'étude «Le roman et ses personnages, vision de l'homme et du monde». Le premier texte est un extrait du roman La Princesse de Clèves écrit par Madame de La Fayette en 1678, le second est tiré du très célèbre roman Le Rouge et le Noir de Stendhal paru en 1830, et enfin, le dernier texte, écrit par Gustave Flaubert en 1869, est un extrait de L'Education sentimentale. Pour traduire les sentiments des personnages et mettre en avant la naissance de la passion dans ces scènes de rencontre amoureuse, les narrateurs utilisent plusieurs techniques.

Ainsi, nous pouvons nous demander quels sont les moyens employés par le narrateur pour faire connaître les sentiments et les impressions intérieures des personnages.

Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la focalisation des textes puis nous étudierons

les différents champs lexicaux présents dans ces trois scènes de rencontre amoureuse.

Nous pouvons d'abord établir que les trois récits sont à la troisième personne du singulier, donc ils ont un narrateur externe. Cependant, la focalisation adoptée par le narrateur n'est pas la même dans les trois textes. En effet, dans l'extrait de La Princesse de Clèves, le point de vue prédominant est le point de vue omniscient puisque le «narrateur sait tout». Nous avons ainsi une vision totale de la scène et également connaissance des sentiments, des impressions et des pensées des personnages notamment de Mme de Clèves comme nous pouvons le voir au début du récit l.1 à 5 « Elle avait ouï (…) et même de l'impatience de le voir » ; puis de M. Nemours lorsqu'il rencontre Mme de Clèves : l.16-17 «M. de Nemours fut tellement surpris (…) des marques de son admiration.» ainsi que des autres invités du bal : l.6 «l'on admira sa beauté»; l. 18 « il s'éleva dans la salle un murmure de louanges». De même dans le texte de Stendhal, nous retrouvons les marques de la focalisation zéro comme nous pouvons le voir au début du récit : l.1-2 «Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles (…) des hommes » mais également celles de la focalisation interne. En effet, c'est une focalisation interne «alternée» entre Mme de Rênal et Julien qui va succéder la focalisation zéro adoptée au début du récit. De ce fait, Julien va être perçu à travers le regard de Mme de Rênal au début puis à la fin du texte : l.3 «elle aperçut (…) la figure d'un jeune paysan presque encore enfant... » et l.17 «(...) les grosses larmes qui s'étaient arrêtées sur les joues si pâles(...) » , puis Mme de Rênal va à son tour'être perçue à travers le regard de Julien au milieu du récit : l.10 «Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout...». Enfin, le texte de Flaubert adopte tout comme celui de Stendhal, un point de vue interne organisé cependant autour du regard d'un seul personnage, Frédéric. Ainsi, Flaubert privilégie la focalisation interne, en nous présentant Mme Arnoux uniquement comme la voit Frédéric : l.5 « il la regarda » l.19 «Jamais il n'avait vu cette splendeur de sa peau brune (…) », l.30 «Il la supposait d'origine andalouse (…) » ; ce qui contraste au texte

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