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Corpus: Zola, Maupassant, Flaubert: Quels sont les points de vue adoptés dans chacun des textes et quelle vision du personnage et du monde qui l’entoure nous délivrent-ils ?

Note de Recherches : Corpus: Zola, Maupassant, Flaubert: Quels sont les points de vue adoptés dans chacun des textes et quelle vision du personnage et du monde qui l’entoure nous délivrent-ils ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2014  •  992 Mots (4 Pages)  •  1 161 Vues

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INTRODUCTION

A travers trois textes de Gustave Flaubert, Emile Zola et Guy de Maupassant nous tacherons de répondre à la question suivante : « Quels sont les points de vue adoptés dans chacun des textes et quelle vision du personnage et du monde qui l’entoure nous délivrent-ils ? »

Le texte de Gustave Flaubert s’intitule « Un jeune homme de dix-huit ans » et date de 1869 .Celui d’Emile Zola s’intitule « Un ouvrier sans travail et sans gîte » de 1885. Et celui de Maupassant date lui aussi de 1885 et s’intitule « Georges Duroy, un bel indécis ».

I

Tout d’abord, deux textes du corpus utilisent le point de vue externe : celui de Gustave Flaubert et d’Emile Zola.

Dans le point de vue externe, le narrateur, effacé, se place comme un simple témoin des faits .Il rend compte de ce qu’il observe sans s’impliquer. Les pensées des personnages sont donc ignorées. On en sait moins que le personnage principal.

Dans « Un jeune homme de dix-huit ans » de Flaubert, c’est le narrateur qui observe et nous partageons son regard jusqu’à la ligne dix-neuf .Celui-ci n’évoque aucune pensées et nous fait part d’une description du personnage, du lieu : « Un jeune homme de dix-huit ans, à longs cheveux et qui tenait un album sous son bras, restait auprès du gouvernail, immobile. ».Nous en savons moins que lui et que le personnage, c’est donc bel et bien le point de vue externe qui est utilisé. L’utilisation du déterminant indéfini « un » ainsi que du nom commun « homme » à la ligne treize nous le prouve.

Dans « Un ouvrier sans travail et sans gîte » de Zola, c’est aussi le narrateur qui observe jusqu’à la ligne seize .Il n’évoque pas de sentiments comme chez Flaubert mais nous décrit l’histoire : « un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Moutsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. »Nous en savons toujours moins que lui et que le personnage, c’est donc la aussi le point de vue externe qui est utilisé. Nous pouvons l’identifier grâce au déterminant indéfini « un » ainsi qu’au nom commun « homme » comme dans le texte précédent.

Ces deux textes utilisent le point de vue externe, cependant chez Flaubert, cette méthode permet d’observer le personnage dans un milieu agité par la présence de nombreuses personnes : « Des gens » ; « on se heurtait » ; « circulation » ; « bruissement » ; « tapage ». Chez Zola ce point de vue permet de nous décrire le milieu hostile dans lequel se trouve le personnage : « Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre [..] » ; « seul » ; « il ne voyait même pas le sol noir » ; « au milieu de l’embrun aveuglant des ténèbres ».

II

Dans le texte de Zola qui s’intitule « Un ouvrier sans travail et sans gîte », suite à l’utilisation du point de vue externe jusqu’à la ligne seize, le point de vue interne est utilisé.

Dans le point de vue interne, le narrateur est impliqué dans l’action, tout est vu à travers son regard : les pensées, les sentiments … . On en sait donc autant que le personnage dont on partage le point de vue.

Dans ce texte, à partir de la ligne seize

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