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Corpus sur l'absurdité du monde

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Par   •  13 Mai 2013  •  1 121 Mots (5 Pages)  •  1 639 Vues

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Les personnages de roman des cinq textes composant le corpus, sont confrontés à l’absurdité du monde, et permettent d’illustrer la pensée de l’existentialisme. En 1933, André Malraux écrit La condition humaine, dans cet extrait, le personnage Tchen s’apprête à assassiner un homme endormi. En 1942, Albert Camus écrit L’Etranger, on assiste au procès de Meursault pour le meurtre d’un arabe. En 1958, Julien Gracq écrit Un balcon en forêt, dans l’extrait, un jeune officier nommé Grange monte la garde dans une maison fortifiée en plein cœur d’une forêt. En 2009, Marie Ndiaye écrit Trois femmes puissantes, on fait ici la connaissance de Khady qui fait face à la vie. Le dernier texte du corpus est un extrait de Les particules élémentaires, un roman écrit en 1998 par Michel Houellebecq. Il convient de s’interroger sur la façon dont les personnages de ces cinq textes affrontent leur existence.

En effet, ces personnages connaissent l’absurdité de la vie, bien que leur situation soit différente. Dans Trois femmes puissante, Khady évoque l’  « absurdité de son existence de veuve sans bien ni enfant », cela montre bien qu’elle s’interroge sur le but de sa vie. Cette absurdité passe également par la monotonie de son quotidien : « chaque matin », « emplacement habituel », «des heures durant », « immobile ». C’est le cas aussi pour Djerzinski dans les particules élémentaires : « Il s’y était habitué » et dans un balcon en forêt : « maladie de langueur ». La vie est sans consistance, rien ne se passe, on le voit par les verbes suivants : « attendant », « guettât », « on n’attendait rien »… Gracq marque cette absurdité de la vie en utilisant un paradoxe : « pleine d’absence ». Les particules élémentaires illustre également une situation absurde puisque l’oiseau qui est censé voler de retrouve enfermer en cage et il craint la liberté qui semble-t-il est effrayante. Dans l’Etranger, Meursault assiste à son procès. Cet homme est impuissant face à l’absurdité de sa condition, cela met en évidence l’insignifiance de la condition humaine. Dans l’incipit in medias res de la condition humaine, Tchen s’apprête à commettre un acte irréversible : enlever la vie à quelqu’un qui est sans défense.

De plus, le rejet par la société est un élément essentiel de l’existence difficile des personnages. L’officier Grange doit monter la garde et semble voué à l’oubli. Djerzinski est un homme moderne qui vit dans la solitude. Khady est humiliée en plus de ce rejet, « ses parents n’avaient pas voulu d’elle, « nul être sur terre n’avait besoin ni envie qu’elle fût là ». Meursault se dit quant à lui « détesté par tous ces gens » qui l’entourent. En outre, le procureur acharné contre lui illustre un monde aux yeux duquel nous sommes tous coupables.

D’autre part, les personnages semblent appartenir à un autre monde. C’est le cas de Tchen : « là-bas dans le monde des hommes », « cette nuit où le temps n’existait plus », de Meursault : « Tout ensuite à été un peu confus », « un peu repris conscience du lieu et de moi-même », et de Khady : « elle glissait dans un état de torpeur mentale qui l’empêchait de comprendre ce qui se disait autour d’elle ». Grange semble coupé du monde à cause l’éloignement, Gracq utilise la métaphore de « la cloche à plongeur ». Le personnage doit donc « s’imaginer la guerre » et la « gazette » est son seul lien avec l’extérieur.

Ces personnages réagissent de manières différentes à leur existence. Ils ont notamment tendance à s’isoler, comme le fais Khady : « à l’écart des deux autres »,

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