LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Corpus de trois poèmes du XIXe siècle

Commentaire de texte : Corpus de trois poèmes du XIXe siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  835 Mots (4 Pages)  •  988 Vues

Page 1 sur 4

Ce corpus de texte est composé de trois poèmes du XIXème siècle. « L’automne » (texte1) ainsi que « Le lac » (texte2), parus dans le recueil de poésies Méditations poétiques, en 1820 ont été écrits par Alphonse de Lamartine. Le poème « Demain dès l’Aube » (texte3) a, lui été écrit par Victor Hugo en 1847. Les deux poètes ont tout deux été touché par la mort d’un proche. Lamartine a perdu son amour Julie, touchée par la maladie. Victor Hugo a, quant à lui, perdu sa fille dans un accident. En quoi ces trois textes poétiques relèvent-ils de l’esthétique romantique?

Dans un premier temps, grâce aux trois textes proposés, le lecteur comprend que Lamartine et Hugo, exposent leur sentiments personnels. En effet, les auteurs utilisent au fil de leur poème le pronom personnel « je ». Ainsi, nous constatons que les auteurs se servent de la première personne du singulier, notamment dans le texte1 : « Je suis » v.5, « Je contemple » v.16, dans le texte2 : « Je viens » v.7, « Je dis » v. 31, ou encore dans le texte3 : « J’irai » v.3, « Je ne regarderais » v.9. Ensuite, nous nous apercevons qu’Alphonse de Lamartine et Victor Hugo exposent leurs sentiments. Le lecteur découvre alors les ressentis des deux hommes. Dans les trois textes, les auteurs mettent en avant la douleur d’un deuil et la tristesse que ce dernier leur provoque par exemple dans le premier texte : « Salut, derniers beaux jours! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards! » v.3/4, dans le deuxième texte : « L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; il coule et nous passons! » v.35/36, puis dans le troisième texte « Et, quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe » v.11. Aussi, les deux poètes partagent un même sentiment de solitude, mis en avant dans l’ensemble des trois poèmes. Dans un premier temps, dans le texte1 : « Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire » v.5, puis « Regarde! je viens seul m’asseoir sur cette pierre Où tu la vis s’asseoir! » v.7/8 pour le deuxième texte, enfin pour le troisième texte : « Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées » v.5, mais aussi avec des adverbe et pronoms qui traduisent l’absence : « loin de toi » v.4, « sans rien » v.6, « aucun » v.6. En revanche, seul Lamartine

dans son poème « Le lac » fait ressortir la fuite du temps déjà à travers les vers 30 à 32 « Le temps s’échappe et fuit ; Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore Va dissiper la nuit. », mais aussi avec l’utilisation du champ lexical du temps : « toujours » v.1, « éternelle » v.2, « temps » v.21 par exemple.

Puis, dans un second temps, les deux auteurs utilisent la nature comme miroir de leur sentiment. Pour Alphonse de Lamartine, la nature reflète sa pensée, notamment dans le texte 1, à travers le titre « l’automne » qui correspond à la fin d’un cycle, à la mort des feuilles, c’est pourquoi Lamartine utilise le champ lexical de cette saison : « verdure » v.1, « gazon épars » v2, « zéphyr » v.29. Dans le texte 2, Lamartine utilise toujours la nature comme miroir de ses sentiments : « Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. » v.11/12. Or, ce poème se différencie car l’auteur se sert de la nature comme gardien de ses

...

Télécharger au format  txt (5.3 Kb)   pdf (63.5 Kb)   docx (10.1 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com