Corpus Sur Les Moyens Utilisés Par Les Auteurs Pour Mettre En Avant Les géants Et Leur Bestialité

Ce corpus est composé de quatre documents, sois de trois textes et d’un tableau sur le thème des géants. Le premier à pour nom «  Théogonie » et a été écrit par Hésiode. Le second est un extrait de l’Odyssée racontant la rencontre entre le valeureux Ulysse et le cyclope, écrit par Homère. Le troisième texte est tiré de l’ancien testament, chapitre 17, livre 1 de Samuel et raconte l’affrontement mythique entre David et Goliath, d’où son nom «  David et Goliath », il a été écrit au troisième siècle. Le texte est une peinture de Goya, elle a pour nom « Saturne dévorant un de ses enfants » et a été peinte de 1819 à 1823. Nous allons nous intéresser aux moyens utilisés par les auteurs pour mettre en avant le géant dans sa bestialitée.

Nous pouvons remarquer que chacun des auteurs de textes utilisent les champs lexicaux de la violence, de la force et du gigantisme contrairement à la peinture de Goya dans laquelle celui-ci ne met pas l’accent sur le gigantisme mais entièrement sur la bestialité de Saturne. Par ailleurs on retrouve dans chacun des trois textes des superlatifs, ceux-ci sont les plus présents dans la Théogonie et dans l’extrait de l’Odyssée et nous montrent donc une certaine exagération mise en place par l’auteur.

Dans le texte d’Hésiode on remarque directement la haine de Cronos ainsi que ruse et sa bestialité qui contrairement aux autres personnages du texte naquis en ayant déjà de la haine pour son père : « Cronos enfin, après tous, le rusé Cronos, de leurs enfants le plus terrible, qui, dès le jour de sa naissance, haïssait déjà son père. » On voit que Cronos est le seul personnage décrit par l’auteur et que contrairement aux autres personnages du texte on connaît plusieurs de ses traits de caractères, on sait donc qu’une partie du récit tourne autour de ce personnage. Hésiode met donc l’accent sur la violence et la force traduites par la haine de Cronos envers son père. De plus la bestialité est mise en avant pas l’apparence des enfants de Géa.

Dans le texte d’Homère, le cyclope est caractérisé par sa bestialité et son mépris des dieux. Les cyclopes sont décrits comme des « Hors-la-loi », des gigantesques êtres difformes pourvus d’un seul œil. On peut retrouver l’utilisation du champ lexical du gigantisme grâce à la comparaison de Polyphème avec « le sommet boisé d’une haute montagne ». 

Ainsi, quoique d’une apparence monstrueuse, les cyclopes sont dotés d’une force physique incroyable on remarque ceci grâce a l’utilisation du champ lexical de la force mais aussi grâce aux hyperboles utilisés par l’auteur. En effet, lorsqu’Ulysse est bloqué dans l’antre de Polyphème, il fait la remarque que seul le cyclope est en mesure de déplacer le rocher qui obstrue la sortie de cet antre, rocher que « vingt-deux solides chars à quatre roues n’auraient pas pu le soulever du sol ».  Polyphème, qui n’a écouté que son appétit et a mangé les compagnons d’Ulysse malgré les supplications de ce dernier, se moque ainsi des dieux et des principes d’hospitalité cela sera d’ailleurs puni par la ruse du héros grec.

le cyclope s’est cru intouchable et n’a pris aucune mesure envers ses hôtes qui étaient tout à fait libres

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