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Corpus De Textes Sur Le Bonheur: Quel est l’enjeu commun de ces textes du corpus et comparez les différentes stratégies argumentatives

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Par   •  31 Janvier 2013  •  822 Mots (4 Pages)  •  12 164 Vues

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Question posée

« Quel est l’enjeu commun de ces textes du corpus et comparez les différentes stratégies argumentatives »

Autres façons de formuler la question de corpus

"Que veulent montrer les auteurs dans ces trois textes ? Comparez leurs différentes stratégies argumentatives."

"Quel est l'objectif commun des trois auteurs ? Comparez les stratégies argumentatives qu'ils mettent en œuvre.":

"Justifiez le rapprochement de ces trois textes et comparez les stratégies argumentatives qu'ils mettent en œuvre".

Le corpus est composé de trois textes , le premier extrait « De l’Homme » Les Caractères de Jean de La Bruyère ,moraliste du XVII ème siècle le deuxième du Neveu de Rameau de Diderot écrivain du XVIII ème siècle et le troisième du chapitre 1 « du bonheur et de l’ennui » Des passions Eléments de philosophie d’Alain , philosophe du XXème siècle. Il s’agira de montrer ici l’enjeu commun (objectif, visée….) à ces trois textes puis d’analyser leurs différentes stratégies argumentatives.

Tout d’abord nous pouvons constater que les trois textes proposent une réflexion sur les différents moyens d’accéder au bonheur. La Bruyère évoque un bonheur proche, aisé et accessible, « l’on doive si aisément parvenir à la fin que l’on se propose » (l5) tandis Diderot confronte deux conceptions opposées Le Neveu défend une conception du bonheur purement matériel « boire de bon vin, se gorger de vin délicieux, se rouler sur de jolis femmes » (l15 basée sur le profit et l'ascendance sociale, alors-que le philosophe prône une forme de morale sociale, basée sur l'altruisme et le respect d'autrui. Alain, quant à lui, situe le bonheur dans la quête elle-même. Les biens matériels ne suffisent pas au bonheur « « l’on attache beaucoup de prix aux objets et trop peu de prix à soi » (ligne l 4-5) Il ajoute d’autre part que l’homme a besoin d’action pour forger son propre bonheur, le gagner « En acte » (l8)

Ensuite nous observons que les textes de La Bruyère et Alain relèvent de l’écriture de l’essai, alors que le texte 2 est narratif avec un dialogue. Les Caractères tiennent leur originalité, de l’alliance de deux genres, de deux modes d’écriture, de deux styles : la maxime et le portrait. Ici il s’agit de la maxime qui consiste à énoncer des vérités indiscutables. Elle est par essence laconique. Sa qualité tient à sa brièveté, à sa capacité à saisir l’essentiel dans le resserrement de l’écriture. Elle doit, pour fonctionner, contenir un contraste, une surprise, une pointe. Elle est courte et concise à la manière d’un oracle. « L'homme qui dit qu'il n'est pas né heureux pourrait du moins le devenir par le bonheur de ses amis ou de ses proches. L'envie lui ôte cette dernière ressource. » Ou alors ce sont maximes fondées sur des antithèses. Le texte d’Alain utilise la stratégie et les procédés de l’argumentation avec une présence très marquée du locateur , des pronoms de la 1ere personne (l1) et une structure très claire « on dit que » « je dirais plutôt que » De nombreux

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