Contraction de texte

Introduction: En 1684, Jean de La Bruyère devient précepteur du duc de Bourbon, petit-fils du prince de Condé; il peut alors à loisir se livrer à une observation critique de la société de son temps et en particulier d'un milieu celui de la cour. En 1688, il publie un petit livre au succès immédiat, Les Caractères, qui dresse, au travers de portraits et de reflexions, un tableau satirique de la société et de la Cour à l'époque de Louis 14. Le portrait d' « Arrias » est un extrait du livre 5 (De la société et de la conversation) : La Bruyère y fustige le type même du beau parleur, du causeur perverti par l'orgueil et la suffisance.
I- Un pédant en action

1- Un être suffisant

a/ Une prise de parole démesurée
* Arrias exploite au maximum l'espace du discours. --> discour narrativisé puis direct ( 2em partie du texte). Le texte est occupé à rendre compte des bavardages d'Arrias. Il y aune forte présence du champ lexical de la parole: « prend la parole, il discourt, il récite, contrdire... »
--> anaphore du pronom il, longueur des phrases et débit de parole ininterrompu.
* 2em partie du texte discours direct mise en évidence de 2 répliques. Les paroles rapportés dénoue l'intrigue, 2em réplique chute finale.
* Choix d'écriture signifiante dans la réplique d'Arrias: la phrase se gonfle accumulation de propositions suborndonnées relative. Effets d'insistances doublement sémantique des verbes (je n'avance je ne rapporte). Emploi de l'adverbe d'intensité « fort » et jeu de n égations fortes « ne ... rien » « aucune ».
b/ Une attitude et des paroles grossières
* Il propose des considérations pseudo-savantes: énumération et effets de généralisation. (pluriels des termes)
* Il est apte à se laisser au seul plaisir de la narration « historiettes
* autorité grossière : méthaphore « prend feu contre l'interrupteur ».juxtaposition de terme à valeur d'opposition « au contraire » « contre » -->élévation du ton.
* Grossièreté dans l'attitude: impolitesse il ne respecte pas les règles de conversation « l'ôte » la parole. « ris jusqu'à en éclater » verbe outrancier traduisant le manque de manière d'Arrias;

2- ... Dans une société policée

a/ Des convives polies
* convives de choix: « un Grand » adj substantivé. Articles indéfinis. Termes à mettre en relation avec le statue se Séthon « ambassadeur de France. »Luxe du reoas relation flatteuses
* Assemblée discrète: anonymat des convives
b/ Un interlocuteur courtois
* façon très prudente de s'adresser à Arrias « quelqu'un se hasarde » attitude polie, modeste
* rigeur de la contadiction différente du verbiage d'Arrias --> force du verbe « pouvre » renforcé par l'adverbe « nettement » --> accusation grave portant sur l'intégrité morale du discour
==>triomphe de la raison face au délire verbal, triomphe de la mesure face à l'excès. La Bruyère croit en l'idéal classique --> l'honnête homme.

II- L'habilité du portraitiste

1- La mise en scène du personnage

* La Bruyère à travers ce portrait compose une petite scène de comédie. --> présention du personnage scène d'exposition. - La mise en situation du personnage: c'est au cours d'un repas qu'Arrias révèle son trait de caractère dominant action dramatique noeud de l'intrigue.
- Dénouement: le coup de théatre final fait taire taire Arrias . Personnage démasqué. --> Théatralisation qui dynamise le portrait et garanti l'efficacité didactique du passage.
* D'autre part, le début du texte présente 2 points de vue: - Point de vue satisfait echos sonore : « tout vu/tout lu » et « universel/ tel »
- Point de vue critique du narrateur: opposition entre l'être et le paraître: « il veut le persuader ainsi » « il se donne pour tel » procédés qui ridiculisent les personnages.

2- Le coup de Théatre final

* Il dévoile l'étendue des mensonges d'Arrias --> écart entre Arrias et ses interlocuteurs
* Dernière réplique de Sethon --> Chute du texte ( effets de pointe) Chute du personnage. Arrias est un imposteur.
C'est une phrase courte sobre, en 3 temps: - identité du personnage --> phrase emphatiqu ( met en valeur le nom Sethon.)
- insistence sur cette identité « lui même »
- situation du personnage
Sethon --> Sait-on? Commentaire ironique du l'auteur sur l'ignorance réel d'Arrias;

Conclusion : Le dénouement du texte donne raison à la discrétion et à l'authenticité contre le paraître. Arrias est pris à son propre piège qui est celui du language. La force de ce texte vient de la mise en scène que La Bruyère propose et qui devient une mise en pièce du personnage sans que la morale soit annoncé.
Ouverture: Dans « Philémon », un autre portrait des Caractères La Bruyère nous montre à travers un être vide, sans esprit, creux, qui n'a que d'apparence, les mêmes vérité que dqns le portrait d'Arrias, c'est à dire que l'authenticité triomphe sur le paraître. 84, Jean de La Bruyère devient précepteur du duc de Bourbon, petit-fils du prince de Condé; il peut alors

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