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Essai et contraction de texte sur Dom Juan et la comédie du valet

Résumé : Essai et contraction de texte sur Dom Juan et la comédie du valet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2020  •  Résumé  •  1 222 Mots (5 Pages)  •  964 Vues

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L’Assommoir est un roman d’Emile Zola, paru en 1877. Nous étudions un extrait du chapitre X. Dans cet extrait, la scène se déroule dans un établissement où est distillé et consommé de l’alcool : « l’Assommoir ». On y retrouve Gervaise, blanchisseuse venue rejoindre son mari Coupeau, un ouvrier sombrant dans l’alcool et qui a oublié la promesse qu’il avait fait à sa femme : l’emmener au cirque. Nous voulons montrer que dans cet extrait, l’auteur veut faire passer un message à ses lecteurs : l’alcool consommée à outrance peut avoir de graves répercussions aussi bien sur soi-même, l’image que l’on donne de soi et pour son entourage. Dans une première partie nous analyserons les caractéristiques de l’environnement dans lequel se trouve Coupeau et dans une seconde partie nous étudierons l’attitude de Gervaise, sa femme face à ce qu’elle observe.

Nous sommes plongées dans l’univers de l’Assommoir à travers les yeux de Gervaise. Là-bas tout est très sombre, le climat est lourd, poussiéreux comme nous montre la comparaison « la fumée des pipes… comme une poussière » mélangé dans la « clarté aveuglante du gaz », on s’y sentirait même étouffés « noyant les consommateurs d’une buée, lentement épaissie » ; « il faisait très chaud » ; la fumée représentant même un nuage comme nous le montre l’allégorie « ce nuage ». On observe le champ lexical du mal-être : « ravagé », « maigreur », « sales », « pafs », « gros », « aveuglantes », « poussières », « vacarme », « malaise », « enfer », « ombres » … cette description donne au lecteur l’envie de fuir cet endroit. L’auteur utilise beaucoup d’hyperbole pour l’accentuer « très sales », « ses bras énormes » ; « très chaud » ; « un malaise plus inquiétant ». Dans tout ce vacarme des hommes se battent violemment comme nous montre la gradation « des voix cassés, des chocs de verre, des jurons et des coups de poing ». Avec Coupeau se trouve trois hommes : Bec-Salé appelé aussi Boit-Sans-Soif, Bibi la grillade et Mes-Bottes. Pour les surnommés l’auteur utilise des allégories qui les dévalorisent. Ils sont décris très négativement avec Bibi la grillade qui est « joliment ravagé » l’auteur utilise l’antithèse pour donner encore plus de relief à sa laideur, il est très maigre comme nous montre l’hyperbole « plus maigre qu’un cent de clous ». Mes-Bottes, lui, « avait un nez qui fleurissait » euphémisme pour dire qu’il a un gros nez rougit par l’alcool encore accentuer par l’allégorie « un vrai dahlia bleu de Bourgogne ». Les quatre hommes sont dégoûtants, leurs barbes sont même comparées à des ordures avec la métaphore « leurs ordures de barbes » qui sont elles mêmes comparé à des balais à pots de chambre : « leurs ordures de barbes raides et pisseuses comme des balais à pot de chambre ». Ce sont des hommes qui ne prennent pas soin d’eux, ils voient l’alcool comme de l’or comme montre la comparaison : « ce que buvaient les hommes… luisait, pareil à de l’or dans les verres ». Leurs ongles sont sales et noir comme montre la métaphore « ongle en deuil » précédée de l’allégorie pattes noires ». Mais les gens présents dans cet endroit s’y sentent bien puisqu’ils y restent plusieurs heures « ils gobelottaient depuis six heures », il est donc critiqué d’un avis extérieur (par Gervaise) qui elle n’est pas alcoolique.

Nous sommes face à un environnement presque sinistre, violent et extrêmement

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