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Commentaire sur Tirso de Molina

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Par   •  20 Mars 2015  •  812 Mots (4 Pages)  •  8 482 Vues

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Commentaire sur Tirso de Molina

Tirso de molina a écrit "le trompeur de Séville et l'invité de pierre" en 1630. Dans sa pièce Don Juan a tué le père de doña Ana, don gonzalo le commandeur. Sur le tombeau de ce dernier don Juan invite sa statue à dîner. La statue le convie à son tour, donc don Juan se rend à l'invitation avec son valet, catalinon. Nous sommes à l'acte 3, scène 20.

Comment la fin de don Juan est-elle mise en scène?

Nous étudierons d'abord la mise en scène du châtiment puis l'attitude de don Juan pour finir par la leçon (la morale).

I. La mise en scène du châtiment

1. Le repas

Don Juan a répondu à l'invitation du commandeur. Il est loin d'être lâche et ne recule pas devant cette statue de pierre. Il a soulevé la dalle du tombeau pour entrer dans le royaume des morts. Il a alors accéder au souper : des vipères, du vinaigre. Ce repas donne un avant goût de l'enfer. Un chant retentit sur scène et précise l'imminence du châtiment : "le divin courroux" (l.2)

Il concourt à frapper les esprits et annonce que le temps est venu de payer. "Le froid glacial" (l.9) qui pénètre le cœur de don Juan suggère la mort et contribut à la montée dramatique. "Le ragoût d'ongles noirs" (l.15) met un point final au repas à la demande de Don Juan. Sa réplique de la ligne 17 "j'ai finis de souper, qu'on desserve la table" peut être considérer comme la volonté de prendre congé. Mais don gonzalo lui prend la main et ne la lâche plus.

2. Le monde infernal

Don Juan est condamné au feu et à la mort. Ses dernières répliques sont: "ton feu me brûle" (l.19); " je brûle" (l.23); "je brûle, je m'embrase, je suis mort" (l.29-30) qui montre la souffrance du personnage. On trouve aussi à deux reprises "Chacun paiera selon ses actes" (l.22 et 34). Nous voyons ici une manifestation de la puissance de dieu à travers le commandeur qui se veut le bras armé de dieu. Don Juan meurt de façon spectaculaire. "Le sépulcre s'entrouvre et engloutit don Juan" (32), "toute la chapelle s'embrase"(40). Nous avons là une punition à la mesure du personnage.

II. L'attitude de don Juan.

1. Face à don gonzalo (la statue)

Don Juan devrait être effrayé mais il est indifférent. Son courage se résumé à ne rien entendre et surtout pas les menaces du chant. Le froid glacial qui lui pénètre le cœur (l.8) est davantage une réaction physique plutôt qu'un témoignage de peur. Il a froid avant de brûler. Il veut s'en aller à la ligne 17 mais la main que lui tend don gonzalo le retient. Son courage l'amène même à vouloir frapper un mort "je te percerai de ma dague" (23). C'est aussi de façon dérisoire qu'il cherche à négocier avec le commandeur comme si il n'avait pas compris que sa dernière heure était arriver. Peut-être cherche-t-il à gagner du temps puisque sa réplique "laisse

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