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Commentaire du discours de Josabet

Commentaire de texte : Commentaire du discours de Josabet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Juillet 2017  •  Commentaire de texte  •  768 Mots (4 Pages)  •  599 Vues

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Cette tragédie s’appuis sur un mythe hébraïque et plus particulièrement sur la reine Athalie. Cette tragédie du même nom que la reine est écrite en 1691 par Jean Racine pour les pensionnaires de Saint Cyr. Cette pièce de théâtre comporte cinq actes et est écrite en alexandrin. Athalie gouverne le pays et a eliminé une bonne partie de la famille royale pour pouvoir instaurer le culte du mauvais dieu Baal. Josabet fille d’Athalie a réussie à sauver Joas petit fils de cette dernière. Au cours du commentaire nous allons nous demandez comment Racine rend t-il plus vivant la tirade de Josabet. Pour cela nous commencerons d’abord par voir comment le discours de Josabet suscite de la terreur et de la pitié lorsqu’elle parle de son neveu. Puis, dans une deuxième partie, comment se fait le passage de l’angoisse à la prière dans sa tirade.

I-Comment le discours de Josabet suscite la terreur et la pitié lorsqu’elle évoque Joas

La terreur est un sentiment de peur incontrôlé d’après le dictionnaire Larousse. Josabet est prise de terreur lorsqu’elle découvre la chambre de Joas salit de sang. Elle est terrifiée par les actes de sa mère qui a tué la chair de sa chair, Joas est donc victime de l’infanticides de sa grand-mère. Pour bien nous faire comprendre que Josabet est terrifié Racine utilise le champ lexicale du meurtre avec les mots « crime »v.3, « égorgés » v.9, « assassinat »v.12 et « bourreau »v.15. Joas est le seul de sa famille à être en vie il est donc le survivant. Josabet n’est pas juste terrifié parce ce qu’elle voit, elle est aussi prise de pitié pour son neveux. D’après le Larousse, la pitié est un sentiment qui porte à compatir aux souffrances ou à la faiblesse d’autrui. Ici pour nous faire comprendre la pitié qu’éprouve Josabet pour son neveu Racine met en avant la description de Joas : « Joas, laissé pour mort, […] » v.17, « De ses bras innocents [..] »v20. L’écrivain se sert aussi de la situation malheureuse dans laquelle se trouve Joas « Il ne connait encor d’autre père que toi. »v.24. c’est donc grâce au mot de vocabulaire et à la description que le discours de Josabet suscite de la terreur et de la pitié lorsqu’elle évoque Joas.

II- Comment Josabet passe de l’angoisse à la prière dans sa tirade.

« L’angoisse est un sentiment de grande inquiétude née d’une menace imminente » définition du Larousse. Quand Josabet apprend le sort tragique qui a été réservé à son neveux elle s’interroge sur le sort de ce dernier « Qui sait si cet enfant […] avec eux ne fut pas condamné ?/Si Dieu, le séparant d’une odieuse race, en faveurs de David voudra lui faire grâce » v.4/5. Ces interrogations montrent une angoisse sur la future de Joas. Pour accentuer ces interrogations Racine utilise des appositions comme au vers 3 où Josabet dit « par leur crime entraîné. ». On retrouve une apposition quand Joas touche le bras de sa tante « Et soit frayeur encore, ou pour me caresser, » au vers 19. Très vite Josabet passe de l’angoisse à la prière. La prière est un acte codifié ou non par lequel une requête est adressée à Dieu. Lorsqu’elle prit Dieu Josabet le nomme de différente façon « Dieu » au vers 5, « Grand Dieu » au vers 22, puis elle le

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