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Commentaire de texte Chatterton Acte 3 scène 7

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Par   •  9 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  957 Mots (4 Pages)  •  1 118 Vues

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Alfred de Vigny est un romancier et dramaturge du XIXe siècle, il appartient donc possiblement au mouvement du romantisme dont les thèmes principaux sont la nature et l’amour. Il écrit et publie la pièce Chatterton en 1835. Il s’agit d’un drame composé de trois actes qui narre la vie de Thomas Chatterton, un poète qui ne parvient pas à vivre de sa passion, la poésie.

L’extrait étudié est le troisième acte dans lequel Chatterton se retrouve seul dans sa chambre dite « sombre, petite, pauvre, sans feu » avec « un lit misérable et désordonné ».

Il est donc intéressant d’étudier ce que pense la société du poète Chatterton durant cette période.

Pour répondre à cette question problématisée, les lignes 1 à 12 constitueront la première partie qui traitera de la situation du poète, puis les lignes 13 à 25 feront office de seconde partie dans laquelle sera étudiée l’ostracisme de la société envers l’artiste.

Tout d’abord, les conquêtes amoureuses de Thomas et leurs liens sont très présents dans le début de cet acte. L’adjectif qualificatif « certain » (L.3) montre le manque de confiance en soi que possède le poète, et la certitude que cette fille ne l’aimera jamais. Cette fille doit représenter la société, par le fait qu’elle n’aime pas et donc rejette le poète. Il essaie ensuite de se convaincre qu’il n’a plus le moindre intérêt à rester dans une communauté dans laquelle il est constamment importuné, « Et moi, je n’y veux plus penser » (L.3), il désire également quitter cette société. Encore dans cette troisième ligne, l’antithèse « mes mains sont glacés, ma tête est brûlante » représente la pauvreté à travers les mains glacées et, sa lucidité et ses idées à travers la tête brûlante. L’opposition du chaud et du froid permet également l’interprétation du poète d’un côté et de la société de l’autre qui s’opposent. Les mains du poète sont froides à cause de cette communauté qui le repousse mais sa tête est brûlante grâce à ces mêmes personnes qui le force à renouveler ses idées pour s’intégrer. L’adjectif « seul » (L.4) remémore l’isolation du poète et le fait qu’il soit solitaire pour faire face à l’humanité. Il va tenter d’affronter toutes ces personnes en s’imposant à travers ses textes et poèmes. Plus loin dans le texte (L.7-8), l’anaphore « Chatterton » montrent qu’il n’est plus qu’un banal individu condamné à égayer l’auditoire, en effet c’est ici que le poète commence à parler de lui a la troisième personne pour donner cet effet. Pour compléter cette anaphore, c’est le champ lexical de la pauvreté qui est présent « malade », « froid », et « faim ». Celui-ci montre que quoiqu’il fasse, il restera éternellement pauvre et frigorifié. Enfin, la présence de la ponctuation exclamative tout au long de cette première partie a pour objectif d’accentuer les dénonciations de Chatterton contre la société.

En second lieu, Chatterton revient peu à peu à la réalité en tant que poète. Il dialogue avec un second personnage qu’il introduit dès le début de cette seconde partie et qui semble être dans sa tête donc fictif. Dès la première réplique de ce personnage on remarque un paradoxe ironique « et admire-toi encore dans cette condition ! »,

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