Quoi ? | Comment ? | Pourquoi ? |
L33->36 | « ma bru », « dépensière », Comparaison entre les vêtements d’Elmire et c’eux d’une « princesse », « Quiconque à son mari veut plaire seulement » | - Rappel du lien de parenté : Elmire est la belle-fille de Madame Pernelle
- Elmire décrite comme dépensière, superficielle : elle dépense beaucoup d’argent dans des vêtements de luxe et infidèle
- Madame Pernelle n’apprécie pas sa nouvelle belle-fille qu’elle rejette par rapport à l’ancienne. Elle insiste sur le fait qu’Elmire est mariée à son fils et qu’elle est censée ne pas attacher beaucoup d’importance à son apparence.
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L38->43 | « son frère », « mon fils son époux », antithèse entre « vous estime fort, vous aime, et vous révère » : gradation et « n’entrez point chez nous. Sans cesse vous prêchez des maximes de vivres, qui par d’honnête gens ne se doivent point suivre » : antithèse | - Lien de parenté : Cléante frère d’Elmire et rappel qu’Elmire et Orgon sont mariés.
- Cléante est vu par Madame Pernelle comme une personne dont on ne doit pas écouter ce qu’elle dit si on est innocent et honnête.
- L’antithèse pour montrer qu’elle critique tout le monde même ceux qu’elle respecte d’habitude.
- Dernier personnage présent et derniers liens de parenté présentés et insistance sur l’amertume et l’esprit conflictuelle de Madame Pernelle.
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L44->45 | Euphémisme : « un peu franc », « c’est là mon humeur, et je ne mâche point ce que j’ai sur le cœur. » comique + originalité de la scène d’exposition ce qui renforce la séduction du public + ambiguïté car tant de critiques rendent le personnage peu crédible | - Madame Pernelle veux faire comprendre aux autres personnages pourquoi elle les critiques tout en essayant d’atténuer son propos.
- Madame Pernelle est convaincue de bien faire en les critiquant et que sa franchise permettra aux autres de changer de caractère.
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L46 | Ironie « Votre monsieur Tartuffe est bien heureux sans doute… » + scène d’exposition permet amorcer intrigue donc par le personnage Tartuffe | - Introduction d’un nouveau personnage absent sur scène : Tartuffe éponyme du titre de la pièce.
- Le « Votre » nous fait penser à un lien surement passionnel entre Tartuffe et Madame Pernelle.
- L’ironie de la phrase renforce le caractère comique.
- Personnage important (car nom de la pièce = nom du personnage) introduit par Damis et lancement de l’intrigue
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L47-49 | Antithèse entre « homme de bien, qu’il faut que l’on écoute » et« querellé par un fou comme vous » : comparaison, « ne puis souffrir sans me mettre en courroux » | - Description du Tartuffe qui est vue par Madame Pernelle comme quelqu’un qui est honnête et qui dit des choses sensées.
- Changement de sentiment de Madame Pernelle qui se met à parler en bien d’un personnage.
- Madame Pernelle ne marque toujours aucune affection envers son petit-fils qu’elle traite de fou
- Comique + mauvaise foi du personnage + opposition à tous donc suspicion que ce soit elle qui est dans l’erreur
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L50-53 | Antithèse entre « cagot de critique » : comique de mot et « beau monsieur-là » : ironie, périphrase ; « usurper céans un pouvoir tyrannique », « nous ne puissions à rien nous divertir si ce beau monsieur-là n’y daigne consentir » question rhétorique | - Damis voit Tartuffe comme un critiqueur, un tyran et qu’on ne peut rien faire sans son accord
- Opposition de point de vue entre Madame Pernelle et Damis
- Lancement de l’intrigue : on ne sait pas qui des deux personnages à raison et on veut connaître la vraie personnalité de Tartuffe donc portrait antithétique avec insistance sur autorité, intolérance
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L54-56 | « On ne peut faire rien, qu’on ne fasse des crimes car il contrôle tout ce critique zélé » : périphrase | - Dorine est d’accord avec Damis
- Madame Pernelle a raison au sujet de Dorine : c’est une servante donc elle n’est pas sensée participer au débat mais au contraire rester en retrait.
- Inversion de la supériorité : Madame Pernelle qui dominait au début de la scène, se fait tout à coup dominer par Damis et Dorine qui sont en supériorité numérique. + autorité de Tartuffe + amorce de l’hypocrisie de Tartuffe
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L57-59 | « C’est au chemin du Ciel qu’il prétend vous conduire ; et mon fils à l’aimer vous devez tous induire » | - Madame Pernelle montre sa foi et dit qu’elle écoute Tartuffe pour pouvoir accéder au Paradis.
- Rappel du lien de parenté pour persuader Damis de l’écouter
- Parle à son petit-fils mais emploie le terme « tous » donc situation de double énonciation.
- Elle ignore Dorine qui pourtant à parler juste avant : rappel du lien maitre-servante
- Madame Pernelle veux se montrer pieuse ce qui est une antithèse par rapport à son comportement car le christianisme prône l’amour du prochain et non la critique et la haine. Elle s’adresse en même temps à Damis, aux autres personnages présents sur scène et au public.
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L60-65 | « il n’est père ni rien qui puisse m’obliger à lui vouloir du bien », Hyperbole : « Je trahirais mon cœur si je parlais d’autre sorte », « qu’avec ce pied plat il faudra que j’en vienne à quelque grand éclat » | - Damis déclame que personne ne pourra le forcer à aimer Tartuffe et qu’il parlera franchement même si Madame Pernelle ne le vaut pas. Il dit aussi qu’il est prêt à s’insurger contre le pouvoir de Tartuffe
- Critique de Tartuffe : lâche
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L66-71 | « qu’un inconnu céans s’impatronise » et « gueux » : périphrase ; Antithèse entre « n’avait pas de souliers et dont l’habit entier valait bien six deniers » et « de faire le maitre ». | - Critique de Tartuffe : inconnu mais qui a le pouvoir alors que quand ils l’ont accueilli il n’avait rien.
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L72-73 | « de ma vie il en irait bien mieux si tout se gouvernait par ses ordres pieux » | - Louange du Tartuffe : ses ordres sont toujours bons et que tout irait mieux s’il était au pouvoir
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L74-75 | Antithèse : « saint » et « hypocrisie », « dans votre fantaisie » | - Tartuffe=hypocrite
- Madame Pernelle=folle
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