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Commentaire composé - Sidéral

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Par   •  14 Octobre 2018  •  Commentaire de texte  •  595 Mots (3 Pages)  •  465 Vues

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Commentaire composé

Sidéral – Nicolas Bouvier

Nicolas Bouvier est un écrivain et poète du XXème siècle. Né le 6 mars 1929 au Grand Lancy, il meurt 68 ans plus tard à Genève, le 17 février 1998. Il s’est fait connaître grâce à son livre L’usage du monde considéré comme un chef d’œuvre de la littérature du voyage. Plus tard, entre 1953 et 1997 il écrit son unique recueil de poésie Le dehors et le dedans composé de deux parties nommées selon le titre Le dehors et Le dedans. Ce dernier commence par une épigraphe de Vladimir Holan annonçant une tonalité plus sombre des poèmes. C’est divisé en deux parties que dans l’une l’amour et la tendresse va être évoquée avec Love songs et l’autre l’expérience du temps avec Emplois du temps. Le poème qui va être traité ci-dessous est Sidéral, il a été écrit en hommage à Vladimir Holan en 1981 à Genève et se trouve dans le dedans, emplois du temps. L’axe d’analyse choisi pour explorer ce poème est le suivant : le chemin pour arriver à la mort.

Le poème a été divisé en 3 parties selon les 3 strophes et nommées de la manière suivante : 1ère partie Quand la mort frappe à la porte, la 2ème A-t-on vraiment envie de mourir ? et la 3ème La mort.

Tout d’abord, dans la première partie le poète parle de l’étoile d’Eddington. Ce qui vient d’Arthur Eddington, un astrophysicien britannique qui créer une limite correspondant à la luminosité maximale qu’une étoile peut avoir. Il serait donc possible de comparer cela à la durée de vie par le fait que l’homme soit arrivé au potentiel maximal de sa vie et est de ce fait près de la mort. Le « cœur en battant » fait référence au temps qui passe et à la vieillesse de l’individu. Les derniers vers de cette partie expriment la prise de conscience que la fin arrive et déjà presque le départ vers la mort par les mots suivants : « Du coin de l’œil on se voit disparaître ».

Ensuite, la deuxième partie est un questionnement de l’homme : a-t-on vraiment envie de mourir ? « Faut-il vraiment s’en aller là où…le figuier ne reverdit plus», « Quand nous reverrons nous », l’homme se pose des questions, il n’a pas envie de quitter cette terre, ses proches, la vie qu’il a partagé avec ces derniers. Le figuier qui ne reverdit plus représente la mort, il ne donnera plus de fruits il est donc au bout de sa vie.

Enfin, la dernière partie met en évidence la mort en comparant le « ciel fertile » à un cimetière et les « chambres vides » aux tombes. Les métaphores sont en relation avec les astres tout comme le poème et son nom. L’avare représente celui qui accueille et est désireux de recevoir des morts ou des âmes.

En conclusion, le poème Sidéral exprime différentes étapes sur le chemin de la mort en commençant d’abord par la prise de conscience de la fin, puis une fois conscient de cela, les questions que l’homme se pose avant de quitter cette terre, puis enfin l’arrivée à la destination finale : la mort.

Un lien peut être établi avec le poème Le Cap Kyoga. C’est aussi un poème avec une tonalité sombre mais situé dans le dehors. Ils se partagent le même thème avec les citations suivantes : « au bout de tout », « veines épuisées », « dernière marche », « vous venez trop tard », « la saison des récoltes est passée » ou « jusqu’où…faut-il aller ».

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