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Commentaire composé "Le Lac", Alphonse Lamartine

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Par   •  11 Août 2017  •  Commentaire de texte  •  783 Mots (4 Pages)  •  3 425 Vues

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DEVOIR 2E

Rédaction du commentaire composé

« Le lac »

TRAVAIL PRÉSENTÉ À :

Mme Julie St-Pierre

DANS LE CADRE DU COURS :

Écriture et littérature 601-101-MQ

TRAVAIL FAIT PAR :

Jessica Mathieu

2017-08-01

DEVOIR 2

« Le lac »

«Le lac» est un texte qui fait partie des méditations poétiques composé par Alphonse de Lamartine. Ce poème a été rédigé en 1820. C’est un texte dans lequel l’auteur s’inspire de son amour pour Julie Charles, une femme disparue de sa vie à cause de la maladie. Ainsi, il dénonce la puissance destructrice du temps. Le texte suivant montrera l’importance accordée au temps, à sa puissance, son pouvoir destructeur ainsi que l’impuissance de l’auteur face à celui-ci.

Dans son poème, Lamartine montre que le temps est puissant. En effet, dans la première strophe, « Ne pourrons-nous jamais, sur l’océan des âges, jeter l’ancre un seul jour? » (L. 5,6) La métaphore, « L’océan des âges » démontre  la grandeur du temps. L’océan c’est grand et puissant.

De plus, l’auteur fait une métaphore dans laquelle il compare le temps à l’océan : « L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive : il coule et nous passons ! » (Strophe 10 l. 37) Le poète semble faire référence à la première strophe, l’homme et l’encre, les rives et l’océan.

Encore une fois on remarque la puissance du temps. Le temps est sans fin et on ne peut pas mesurer sa force.

On remarque aussi que le temps est destructeur. Lorsque l’auteur s’adresse au néant, à l’éternité etc. il fait une personnification « Que faites-vous du temps que vous engloutissez ? » (L.49) On comprend que le temps vole les bons moments, qu’ils disparaissent sans laisser de trace.

Ensuite, le poète s’exclame « Quoi! Passés pour jamais! Quoi! Tous entiers perdus ! Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, ne nous les rendra plus.» (Strophe 11, L.44 à 46)  La répétition du mot « quoi » l’utilisation des points d’exclamation  montre l’émotion, l’incompréhension de l’auteur face au temps qui vole ses moments de bonheur.

De plus, le champ lexical « tout entiers perdus », « efface », « rendra plus », « engloutissez », « ravissez »  sont des termes qui montrent encore une fois la dimension destructrice du temps.

On peut comprendre que le poète est frustré. On sent également son désespoir. Le temps lui a volé ses bons moments d’amour et de joie, il comprend également qu’ils ne reviendront plus.

Finalement, l’auteur parle du temps et de son impuissance face à celui-ci. Le temps domine. Il aurait aimé avoir le contrôle mais n’y parvient pas. Lamartine s’adresse directement au temps, qu’il personnifie dans la strophe 10 par « temps jaloux ». Il donne un rôle au temps, et le tient responsable de son malheur.

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