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Commentaire Sur la pièce de théâtre Dom Juan de Molière: La Tirade De Sagnarelle

Note de Recherches : Commentaire Sur la pièce de théâtre Dom Juan de Molière: La Tirade De Sagnarelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Septembre 2014  •  614 Mots (3 Pages)  •  1 092 Vues

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Dom Juan, La tirade de Sganarelle

Dom Juan est une pièce écrite par Molière en 1665, et représente le classicisme. Le classicisme est reconnu pour avoir donnée la raison et la morale au publique. Molière lui, représente la morale sur scène avec des pièces comiques et tragiques. Molière est un dramaturge auteur de comédies, mais aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français. Il est l’auteur de nombreuses comédies très connues comme Tartuff ou l’imposteur (1664), l’Avare (1668) ou encore Les Fourberies de Scapin (1671).Molière est un grand partisan de la comédie, qu’il préfère à la tragédie, pour critiquer les mœurs. Dom Juan, qui et joué la première fois en 1665, connaît un succès considérable jusqu’à ce qu’il soit secrètement interdit par le roi sous la pression des dévots qui venaient de faire interdire Tartuffe. Cet extrait de Dom Juan est la tirade finale de Sagnarelle dans la scène 1 de l’acte 1. La scène joue un rôle de scène d’exposition car elle apporte des informations essentielles et présente les personnages, leurs relations, et lance l’actions en suscitant l’intérêt du spectateur. Comment Molière parvient-il à faire un double portrait des personnages ? Dans un premier temps, on verra le portait virulent de Dom Juan ainsi que son blâme puis dans un second temps, le portrait d’un valet traditionnel de comédie : Sagnarelle.

I. Le portrait de Dom Juan

1) Un portrait virulent

Sganarelle multiplie les procédés rhétoriques pour donner du poids à sa pensée : des gradations, des hyperboles (« le plus grand scélérat que la Terre ait jamais porté ») ; (« Il vaudrait mieux être au diable ») qui amplifient les défauts de Dom Juan et le font passer pour un personnage pire que le diable. On trouve aussi des énumérations (« un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique ») qui lisent les différents défauts de Dom Juan. De plus, Molière utilise un vocabulaire très péjoratif pour décrire Dom Juan (« pourceau d’Epicure » ; « bête brute ») qui le déshumanise. Dom Juan ne connait aucune autorité, et surtout pas celle de l’église. Il se veut indépendant à une époque où l’Eglise domine. Une telle liberté relève de la provocation. Dom Juan est tout simplement un « grand seigneur méchant homme », comme le qualifie Sagnarelle. Il est insoumis, individuel et n’a visiblement peur de rien.

2) Le blâme d’un libertin qui transgresse les codes de la morale et de la société

Sagnarelle voit Dom Juan comme quelqu’un qui montre du mépris à l’égard des croyances religieuses. Sganarelle est d’abord choqué par l’attitude de son maître qui ne respecte pas les mœurs de la religion et de la société. Dom Juan n’a pas de religion, c’est ce qu’exprime Sganarelle dans une énumération avec négation (« ni Ciel, ni enfer, ni loup-garou »). Non seulement il ne croit pas, mais il se moque de la religion notamment avec l’antiphrase (« le pèlerin ») suivi du champ lexical de la croyance religieuse associé à des négations. De plus, Dom Juan est ce qu’on appelle un libertin, ce qui aggrave son cas, car dans la morale chrétienne, une sexualité débridée est associé au diable. Sagnarelle utilise une énumération pour montrer les différentes

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