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Commentaire De la pièce de théâtre La Nuit De Valognes, I, 6 De Eric-Emmanuel Schmidt

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Par   •  10 Mai 2015  •  1 021 Mots (5 Pages)  •  4 623 Vues

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La Nuit de Valognes est la première œuvre qu’a écrite Eric Emmanuel Schmitt. Il l’a écrite alors qu’il n’avait que 29 ans en 1989. E. E. Schmitt propose ici une version moderne du mythe de Don Juan qu’il transpose de manière très personnelle dans un nouveau contexte. La scène étudié se situe dans l’Acte I, scène 6 ; un groupe de femmes, anciennes amantes de Don Juan le convoque et lui font un procès pour l’obliger à épouser sa dernière conquête, Angélique. En quoi cette scène respecte-t-elle le mythe actuel de Don Juan ? Nous verrons tout d’abord la stratégie qu’utilise Don Juan pour séduire les femmes, pour ensuite voir comment cette scène est dans une autre scène ; un rêve ou une réalité ?

Dans un premier temps, nous remarquons que Don Juan utilise la même stratégie pour toutes le femmes qu’il a séduite. Cette stratégie a évidemment marchée puisqu’elles sont toutes tomber dans le piège. Chacune des filles croyait qu’elle était spéciale. Par contre, il utilisait les mêmes mots, les mêmes phrases pour toutes les femmes « Les plus beaux yeux … » (l. 169) « la plus belle bouche … » (l. 170) « les plus petites mains … » (l. 171) ; nous remarquons que chacune des femmes dit une phrase qui se termine par des points de suspensions, et qui est continuée par une autre femme. Ceci montre que les phrases se complètent, comme si c’était une histoire, un conte, qu’elles connaissent tous par cœur. De plus, Don Juan donna le même « billet » (l. 151), avec le même mot écrit dessus à toutes les femmes.

De la même manière, même si les femmes savaient qu’il ne fallait pas se rapprocher de Don Juan, la tentation était plus forte qu’elles. La Comtesse dit « Je regardais ailleurs mais je ne voyais que toi » (l. 129-130), cette conjonction de coordination « mais » montre une opposition entre ce qu’elle essayait de faire, et ce qu’elle voulait faire ; elle etait tentée par Don Juan. De plus, l’antithèse « ma tête disait non … » « mon cœur disait oui … » (l. 164-165) montre que chez toutes les femmes, la tentation, le désir était beaucoup plus fort que la raison. Vers la fin, s’enfuir est « devenu le seul moyen de résister » à la tentation du séducteur ; c’était le seul moyen de ne pas céder a quelqu’un qui était plus puissant, plus fort qu’elles. Mais encore, les femmes admettent d’avoir céder a la tentation « je l’ai reconnu-, et cependant, j’ai ouvert … » (l. 185). La didascalie « Un temps » qui est dites par Madame Cassin, la religieuse et la Comtesse (l. 189-190-191) montre une hésitation de ce qu’elles vont dire, comme si elles essayaient de le cacher.

En effet, ce qui a tentée les femmes était le caractère attirant de Don Juan. Nous le voyons dans l’énumération de la Comtesse « différant, élégant, cynique, un diamant noir » à la ligne 128 et 129. Ce caractère, qui contient des qualités mais aussi des défauts, le rend plus attirant. De plus, l’oxymore « un diamant noir » montre que Don Juan est précieux, mais possède un côté sombre, méchant. Mais encore, nous remarquons que le regard de Don Juan a un impact sur son caractère « ton regard m’esquivait, je me trouvais plus belle … » (l. 133) « c’est a ce moment là que tu m’as regardée … » (l. 141). Nous remarquons que ce regard est une arme de séduction pour Don Juan. En

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