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Commentaire "De l'ire de Dieu" Ambroise Parée

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Par   •  12 Mars 2017  •  Commentaire de texte  •  719 Mots (3 Pages)  •  3 181 Vues

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Commentaire

«De l'ire de Dieu»

Ambroise Parée

Ambroise Paré (1509-1590), célèbre médecin du XVIe siècle (siècle de l'humanisme, mouvement culturel et artistique européen de la renaissance qui se caractérise par la foi en l'homme, par la redécouverte de la littérature de l'antiquité). Il est remarquable dans le domaine de la chirurgie moderne, il s’intéresse au supra naturel. C’est pour cela qu’il publie en 1573 "Des monstres et des prodiges". C’est un homme savant, anatomiste, il s'intéresse au phénomène de la monstruosité physique. Il est l'inventeur de nombreux instruments. 

Quelle est la stratégie argumentative d'Ambroise Paré ?

Pour ce commentaire nous allons utliser l'étude linéaire.

Nous allons faire 3 parties qui correspondent au 3 paragraphes:

Paragraphe 1: Les caractéristiques du monstres.

Paragraphe 2: Les causes de la monstruosité

Paragraphe 3: Exemple donné pour Ambroise Parée qui fait référence à un fait non vérifiable

      Dans ce premier paragraphe, ce chapitre III se situe dans un ouvrage où l'on a déjà fait des descriptions avant «Il y'a d'autres créatures» (L.1). Le verbe «étonner» (L.1) nous interpelle, le lecteur se sent concerné, l'adjectif hyperbolique «doublement»(L.1) intensifie le verbe «étonner» mais veut aussi nous choquer. L'adjectif «prodigieux» (L.3), c'est à ce moment que le côté religieux intervient, Dieu est dans le titre mais pas dans le paragraphe 1, «abhorrente» veut encore accentuer la notion de monstre. Les monstres ne sont pas sur Terre pour rien, Dieu croise des animaux, humains… pour punir, impressioner... les humains. Ambroise Paré nous fait une description détaillé du monstre «un autre ayant la tête d'un perroquet»(L.5), «un autre»(L.5,6) est une anaphore, il ne s'arrête jamais mais aussi un abus de la conjonction de coordination «et»(L.4). Les descriptions nous choquent «et deux panaches sur la tête», nous n'avons jamais vu ça et cela nous intriguent. Ambroise Paré croise l'homme et l'animal «griffes, pieds, tête, figure de chien». Quand l'auteur utilise «tu»(L.6), il s'adresse directement à nous. Le verbe pouvoir «tu pourras voir»(L.6) est la vérité de son idée, si nous doutons l'auteur nous invite à aller vérifier de nous même avec l'illustration, «ci après» fait référence à son illustration.

     Dans le deuxième paragraphe, «Il est certain que»(L.8) est une tournure impersonelle, présent de vérité général, c'est une affirmation. «Ces créatures monstrueuses»(L.8), ce sont les créatures qui ont été cités avant, référence au titre, catégorisation des créatures. A la ligne 9 et 10, la copulation sauvage «bêtes brutes»(L.10) met au monde des êtres sauvages. Le livre «d'Esdras»,  est un argument d'autorité, l’Église catholique à une forte influence sur les humains, Dieu est représenté comme un juge qui châtit, la population en à peur. L a monstruosité est la punition des hommes qui ont mal agi.

     Dans le troisième paragraphe, la guerre est lié à la monstruosité, le désordre, c'est un fait non vérifiable, si un monstre est née à cause de la guerre. Sa thèse est crédible seulement si le lecteur est croyant, Ambroise Paré cherche à nous convaincre. En utilisant un fait réel (Bataille proche de Ravenne), Paré veut paraitre crédible pour le lecteur. «Peu de temps après on vit naître»(L.16,17),le «on»,pronom impersonnel indéfini est intéressant, on en à entendu parler mais nous l'avons jamais vu, c'est impersonel, il faut être croyant pour le comprendre. Le verbe voir «vit»(L.17) est utilisé pour dire qu'il est née comme ça. Paré se contredit «en la même ville» rapport entre la guerre et la naissance, rapport entre cause et effet. A partir de la Ligne 17, Paré décrit le monstre «une corne à la tête», l'auteur est précis dans ses phrases «à la jointure du genou un oeil», il indique les lieux à chaque fois. L'auteur compare à quelques chose qu existe «oiseau de proie». Dans le passage«et participant de la nature du mâle et de femelle comme tu vois par ce portrait»(L.18,19) il associe le mal et la colère, de nouveau il y'a le possibilité de voir. Encore une fois comme dans le paragraphe 1 il utilise «tu»(L.18) et s'adresse directement à nous. A la fin ça termine sur quelque chose qui peut nous tromper. Pour parler du croquis, il n'y a pas grand chose d'humain à part la tête.

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