Commentaire Composé du roman Madame Bovary de Gustave Flaubert

Le texte que nous avons à étudier a été écrit par Gustave Flaubert, auteur réaliste né en 1821 et mort en 1880. Ce texte est un extrait du livre « Madame Bovary » publié en 1857. Ce livre est paru alors que le courant romantique s’épuisait, il révéla au public la réelle signification du réalisme. Notre extrait est une page du chapitre 9 de la première partie. Il traduit l’ennui de Madame Bovary. Celle-ci s’ennuie dans sa vie de couple mais aussi dans son quotidien. Nous allons nous intéresser à ce que fait Emma et comment elle réagit face à cet ennui. Pour cela nous étudierons d’abord comment Emma espère échapper à l’ennui et ensuite quelles formes prend cet ennui.

Emma ne sait pas quoi faire pour combler ses journées. . « Elle écoutait tous les bruits, se levait en sursaut, s’étonnait » (l.6 à 7) ? Cette répétition montre au lecteur qu’Emma n’a pas beaucoup d’activités dans ses journées, qu’elle ne fait rien de passionnant. Elle se lasse de son quotidien et est déçue de la tournure que prend sa vie : « comme les matelots en détresse, elle promenait sur la solitude de sa vie des yeux désespérés » (l.1 à 2). A cause de la solitude et du manque d’intérêt de son mari elle arrête toutes les activités qu’elle aimait faire. De la ligne 22 à la ligne 26, l’auteur a décidé de décrire avec précisions les pensées d’Emma pour donner l’impression au lecteur qu’Emma s’adresse directement à lui. Le lecteur peut aussi avoir l’impression qu’Emma tente de se justifier en prenant des décisions extrémistes exemple : arrêter la musique à cause de l’impossibilité de se représenter sur scène

Emma, s’ennuyant, pense beaucoup. Elle s’apitoie sur son sort et ne désire qu’une chose « être au lendemain » (l.8). Elle se sent seule s’ennuie mais n’imagine pas une seule fois qu’elle est en partie responsable « Dieu l’avait voulu ! ». Gustave Flaubert fait un rappel au théâtre antique et tente de rendre son personnage pathétique. Emma ne peut pas lutter contre Dieu qui s’acharne sur elle. Elle est triste tout le temps, ne trouve plus de plaisir dans la vie. « Comme elle était triste le dimanche, quand on sonnait les vêpres ! » (l .30) ; « sa sonnerie monotone » (l.34). Nous pouvons distinguer une sorte de métaphore qui comparerait le son monotone des cloches à la vie lassante d’Emma.

La vie d’Emma est rythmée par l’attente. « Elle attendait un événement » (l.1). Elle espère qu’il va se passer quelque chose d’intéressant, d’excitant dans sa vie. « Les autres existences, si plates qu’elles fussent, avaient du moins la chance d’un évènement » (l.18 à 19). Flaubert utilise cette phrase comme une hyperbole : toutes les espèces ont le droit à une vie palpitante sauf Emma. Il se moque ici de son personnage en faisant comprendre au lecteur qu’Emma se plaint trop. Précédemment dans le livre, Emma est allée à un bal aristocratique où elle a passé un merveilleux moment. Elle vivait dans l’attente d’une invitation « pensant que le marquis d’Andervilliers, peut-être, donnerait encore un bal à Vaubyessard » (l.12 à 13). Elle ne reçu rien. En juillet, la nature revit. Le personnage d’Emma a quelques aspects qui pourraient s’apparenter au romantisme. « Elle eu des étouffements aux premières chaleurs, quand les poiriers fleurissent

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