Chapitre 1 la Fortune des Rougon

Le 1er chapitre commence avec une description du cimetière de Plassans, qui se transforme en terrain de jeux. On a ensuite une description de Sylvère qui attend Miette. Il y a 3 parties bien distinctes :

• Le paysage

• Les 2 personnages : Miette et Sylvère

• Le groupe collectif : les révolutionnaires

Zola est un architecte, il construit ses parties minutieusement. Ce passage annoncé la fin du roman (tombe de Marie = Miette) mais elle annonce aussi d’autre partie, c’est un prolepse car ça anticipe sur la partie 5 et 6.

C’est aussi un incipit, on où et quand ça se déroule. L’histoire va parcourir cette espace temporelle. Temporalité et histoire (=coup d’état de Napoléon).

I. Description des 2 personnages :

Miette est orpheline de mère et vit avec son oncle qui l’a traité comme une esclave. On ne connaît que 2 membres de la famille de Sylvère : son oncle Antoine et sa tante Dide. Il y a 3 thèmes mais ce qui domine ici c’est le contraste

Le paysage : contraste de l’ombre et de la lumière, contraste de mort.

Ce qui domine ici c’est la Focalisation externe : on ne sait sur le personnage que ce que le personnage montre, le narrateur en sait moins que le personnage contrairement à la Focalisation interne ( l’action est décrite du point de vue de l’intériorité Du personnage. Le narrateur en sait autant que le personnage) ou la Focalisation zéro ( le narrateur sait tout)

II. La construction de l’espace :

L’aire Saint Mittre est un espace de transition entre la ville (espace clos qui est occupé par la bourgeoisie et la réaction c.a.d les paysans du coup d’état) et la campagne (espaces ouverts où vont évoluer les insurgés). Cette espace va être associer à Miette et à Sylvère, c’est la qu’ils abritent leurs amour. Ils sont attirés vers l’extérieur, se sont des personnages en mouvement.

- La complémentarité de la vie et de la mort :

L’aire Saint Mittre est un cimetière mais un cimetière qui ne cesse d’être envahit par la vie végétal mais aussi par la vie animal (hommes). Il y a une une lutte entre la vie et la mort, la vie nourrit la mort et la mort efface la vie, elles se nourrissent et se régénère l’une l’autre. Ce cimetière accueille la vie :

• les bohémiens qui installe leur campements

• Les enfants qui jouent

• Les amoureux qui abritent leurs amour

L’amour représente l’instinct de vie qui est lier à l’instinct de mort, ils ont indissociables. Ils habitent dans un entre deux et biologiquement ils sont dans un entre deux, une transition de l’innocence, l’enfance à l’âge adulte.

III. La colonne des insurgés

La colonne des insurgés est elle aussi traversée par cette ambivalence de vie et de mort. C’est une troupe qui bouge (vie) mais elle est vouer à la mort, ils portent des armes : représentatif de la mort.

C’est un thème qui parcours le roman et qui annonce la thématique d’ensemble.

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