Chant V Divine comédie de Dante

Commentaire composé.

Le chant 5 de la divine comédie de Dante prend place après le passage de Dante et Virgile dans les limbes. Il ouvre véritablement le récit sur l’enfer à proprement parler. Dans ce second cercle ou seront puni les êtres coupable de la luxure, Dante et son maître rencontreront des personnages connus et un couple en particulier. Ainsi, nous nous demanderons comment les thèmes de la douleur et de l’amour sont ici traités en se penchant vers l’amour courtois.

Pour ce faire nous étudierons le texte en deux parties, la descente aux enfers et son juge, et enfin l’histoire d’amour de Francesca.

La première partie du texte est la découverte du juge des enfers, ici, Minos.

Il est tout d’abord rappelé la descente aux enfer par les différents “cercles” qui sont les paliers qui structurent les enfers, cette descente est donc une métonymie, une partie pour le tout. Avant cela, ils étaient dans les limbes, et cette transition se fait par une description visuel, sensoriel et sonore avec “moins d’espace” qui indique que cette descente est comme un entonnoir, “douleur plus poignante” et enfin “plus de cris”.

Dans la mythologie classique, Minos est connu pour être le roi de Crêtes, avec un sévère sens de la justice. Ici, Dante le fait diable, ou démon infernal puisqu’il utilise le terme “grogne”, comme une bête féroce. On comprend ensuite qu’il est juge et qu’il distribue la place des âmes condamnés en enfer. Ce système fait de lui également une créature monstrueuse puisqu’il a une longue queue, capable de l'enrouler au moins 9 fois, pour les neufs cercles. Dante utilise le mot “degrés” pour dire "cercles", rappelant le feu entourant les enfers. La gradation “parlent, entendent et tombent” est aussi importante puisqu’elle montre la chute inexorable dans cet entonnoir et donc dans l’enfer. Le mot “douleur” est utilisé trois fois, en adjectif ou un substantif mais les morts n’ayant pas de corps, il est possible de se demander de quelle douleur il peut s’agir.

Dans ce passage, on remarque aussi une imbrication des sens. Dans le premier passage, “la lumière se tait”. La lumière est personnifiée et on remarque d'autres comparaisons métaphoriques comme le vent qui devient tactile ou les pleurs qui frappent.

Ensuite, la description des enfers et surtout des supplices que les pêcheurs vont subir sont montrés. Le champ lexical de la tempête et la métaphore du vent est omniprésente est utilisé ici comme la figure d’un tourbillon qui montrerait la descente spiralique aux enfers, le tourbillonnement des âmes. On voit également une gradation de la douleur avec cette descente aux enfers avec “et les tourne et les hante et les harcèle". La métaphore des oiseaux est utilisée plusieurs fois pour montrer les cris de douleur ou le désir avec les colombes. Ceci montre une opposition avec le sens premier que l’on se fait des oiseaux qui montrent normalement la liberté alors que les âmes sont ici enfermées pour l’éternité. Les comparaisons avec les oiseaux sont flous et sont là pour décrire quelque chose d’inexplicable, Dant nous invite à utiliser notre imagination pour et des images connues.

Pour la punition des pécheurs charnel,

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