Ce que je sais de Vera Candida

Résumé de l’œuvre

Prologue : Le retour de la femme jaguar

Une jeune femme, Vera Candida, rentre chez elle a Vatapuna car il ne lui reste que 6 mois à vivre. Elle prend le même trajet que 24 ans auparavant, dans le même autobus, plus délabré qu’auparavant. A part cela rien n’a changé dans cet autobus. Le conducteur est le même mais elle est cette fois seule, elle n’est pas enceinte.

Elle veut retrouver sa cabane au bord de mer et l’endroit où le temps ne passe pas mais quand elle y arrive la cabane a été rasée et remplacée par un snack. Alors une vieille dame l’appelle, lui disant que sa grand-mère savait qu’elle rentrerait.

Partie 1 : Vatapuna

Chapitre 1 : Les deux métiers de Rose Bustamente

Rose Bustamente est la grand-mère de Vera Candida. Elle est rejetée de chez elle à 14 ans car elle n’est plus vierge, est hébergée chez des cousins qui profitent sûrement d’elle, puis se prostitue dans une petite cabane. Lorsqu’elle atteint les 40 ans, elle arrête ce qu’elle fait et se met à pêcher des poissons volants qu’elle vend le mercredi et samedi sur le marché. Elle n’a pas eu d’enfants et cela lui convient bien.

Sa vie se complique avec l’arrivée de Jeronimo.

« Rose Bustamente, la grand-mère maternelle de Vera Candida, avant de devenir la meilleure pêcheuse de poissons volants de ce bout de mer, avait été la plus jolie pute de Vatapuna »

Chapitre 2 : Blanche avec des ailerons

Lorsque Jeronimo arrive au village, tout le monde a déjà entendu parler de lui. Sa réputation le précède partout où il va. Rose Bustamente n’en a que faire.

Jeronimo arrive au village avec une belle voiture blanche, attirant les convoitises. Il loge chez le maire et le paye pour pouvoir construire une maison sur le haut d’une colline, un des sites les plus merveilleux de la planète.

Rose Bustamente range son étal sans chercher à aller voir la voiture, rentre chez elle sans chercher à entendre parler de Jeronimo et poursuit sa vie. Néanmoins, le maire vient le lendemain, lui offrant une somme d’argent en échange de sa maison car elle gâche la vue de la villa de Jeronimo. Elle refuse et dit qu’elle aurait préféré que Jeronimo se déplace lui-même pour pouvoir lui dire non en face à face.

« On raserait sa maisonnette mais on lui en reconstruirait une autre […], dans un endroit qui ne gênerait pas Jeronimo quand il prendrait son café le matin […], ou qu’il se relaxerait en contemplant l’océan sans rien de perturbant entre ses yeux et l’azur infini. »

Chapitre 3 : Le code du Commerce et des Echanges de Vatapuna

Jeronimo envoie des personnes chez Rose tous les jours, et tous les jours elle les renvoie, rétorquant qu’elle a d’autres choses à faire. Jeronimo, quant à lui, ne perd pas patience et continue à envoyer tous les jours quelqu’un chez elle.

Un jour, il somme un enfant de porter un message à Rose. Il lui demande de livrer 10kg de poissons volants chez le maire, pour ce même jour.

Tenue par le code du commerce, Rose part donc en direction de la villa de Jeronimo. Le code du Commerce et des Echanges de Vatapuna stipule qu’il est interdit de refuser une vente sous peine de se voir retirer son étal au marché et le droit d’effectuer son activité.

Chapitre 4 : Les insinuations de l’affreux

Jeronimo la fait rentrer, et ne lui accorde pas un regard quand elle pénètre dans la pièce. Elle le trouve plutôt séduisant, ce qui la lui fait le détester encore plus. Elle se méfie des gens séduisants, en particulier suite à ses expériences de son ancien métier.

Au bout d’un moment, il lui fait signe de s’approcher. Il lui sort l’argent pour la livraison des poissons et lui tend. Elle l’empoigne mais il resserre sa prise. L’air de rien, il lui apprend que, 20 ans auparavant, sa maison sur le bord de mer servait à torturer les étrangers. Leurs cris étaient étouffés par le bruit de la mer.

Rose est horrifiée par ses paroles. Dans un moment de distraction, elle arrive à s’emparer de l’argent et disparait aussitôt.

Le soir elle ne peut trouver le sommeil. Elle est hantée par des gémissements fantômes d’étrangers en train de se faire torturer. Elle décide donc de sortir et d’aller dormir dans son bateau.

A son réveil, Rose croit voir dans l’ombre de sa cabane une grande flaque de sang. Elle réalise donc qu’il a réussi à s’infiltrer dans sa tête.

Elle entend maintenant les bruits de la construction de la villa sur la colline. Elle pense être débarrassée de lui mais elle est bien loin du compte.

« Elle se dit, le ver est dans la goyave, ce salopard a trouvé les mots qu’il fallait. »

Chapitre 5 : Le Taj Mahal

La pêche devient de moins en moins bonne jusqu’à devenir désastreuse.

Rose perd le sommeil. Il lui est impossible de dormir peu importe ce qu’elle fasse : des tisanes, des mots croisés, écouter la radio, essayer les herbes d’une folle, rien ne fonctionne. Elle adopte donc sa petite embarcation comme lit, tous les soirs, redoutant le retour des pluies.

Elle perd petit à petit tout plaisir. Aller chercher ses revues mensuelles et les lire, tout en mangeant des beignets, perd toute sa saveur.

La villa continue quant à elle de s’élever.

Rose décide alors d’aller proposer un marché à Jeronimo afin de pouvoir récupérer son ancienne vie paisible.

Elle se rend jusqu’à la villa qu’elle trouve aussi blanche que le Taj Mahal. Elle n’est pour l’instant que construite à moitié. Elle demande le chemin jusqu’à Jeronimo à l’un des employés qui lui indique la terrasse des levers de soleil.

Elle l’y trouve, en train de fumer. Il lui propose de s’asseoir mais elle se relève rapidement, refusant de se trouver en dessous de lui. Elle lui exprime alors son désir qu’il lui fasse construire une nouvelle maison et l‘informe qu’elle ne veut plus vivre dans la cabane.

Jeronimo fait mine d’y réfléchir puis lui annonce qu’il a quelque chose à lui montrer. Il lui propose également de rester diner avec lui.

Rose décide de rester diner mais a la terrible

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