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Candide Ayant Appris Que Pangloss Avait Survécu, écrit à Son Maitre Une Lettre où Il évoque Ses Diverses mésaventures Qui Le Pousse à Se méfier De L'optimisme.

Mémoire : Candide Ayant Appris Que Pangloss Avait Survécu, écrit à Son Maitre Une Lettre où Il évoque Ses Diverses mésaventures Qui Le Pousse à Se méfier De L'optimisme.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2014  •  570 Mots (3 Pages)  •  1 366 Vues

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- O Mon cher Pangloss, vous le plus grand philosophe du monde à mes yeux, si seulement vous pouviez savoir à quel point je suis enjoué de vous savoir sain et sauf après le périple qu’était cet autodafé, je vous croyais perdu à jamais ! Je m’en réjouie ! Si vous saviez ce que j’ai dû endurer durant votre absence, de terribles mésaventures si je puis dire ! Mais par-dessus tout, de terribles révélations qui me font méfier de l’Optimisme, de vos idéaux, de votre propre philosphie… Je ne saurais vous cacher que les doutes ne cessent de m’assaillir de toute part, à savoir si tout est réellement « beau » et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

- Même si je pense que vos idées et opinions philosophiques sont les meilleures du monde, je commence à douter de cela, mes différentes péripéties m’ont apprises à me débrouiller parfois seul…

Comme par exemple avec la péripétie de l’Autodafé, en racontant vos opinions philosophiques, nous avons failli en mourir, et ce, malgré le fait que nous soyons dans le meilleur des mondes. Je doute moi-même que la mort soit dans le meilleur des mondes, ni même que la religion soit aussi superstitieuse qu’elle ne laisse le prétendre. Mais malgré cette péripétie, je continuais toujours de croire en vos idéaux de monde meilleur, mais cela ne dura qu’un cours instant malgré moi …

A mon arrivé en Bulgarie, je fus enrôlé de force dans les armées Bulgare, et c’est à ce moment que je vu les choses les plus atroces de toutes mon existence cher maitre … Il y avait des amas de corps partout, jeunes, vieux, même des femmes, des enfants ont été massacrés sans aucun distinction ! Ne pouvant plus supporter cette vision d’horreur je m’échappa de cette boucherie en fuyant tel un lapin de Garennes à travers les corps gisant sur le sol, complètement ensanglanté. Cette vision du monde me hante encore chaque jour et chaque nuit. Je me souviens encore de ce dicton que vous disiez si souvent ; « Tout va mieux dans le meilleur de monde » ! Mais je crains que cela soit faussement faux ….

Mon arrivé à Surinam signa l’arrêt de vos idées qui fut miennes auparavant. L’esclavage y était omniprésent, les blancs traitaient les Noirs comme des objets, l’exploitation d’un peuple par un autre. En faisant la connaissance d’un esclave, je m’aperçus que celui-ci avait été amputé de la jambe gauche et de sa main droite, ce qui m’a permis de constater les relations qu’entretenaient maîtres et esclaves. Cette horrible vision de cet esclave estropié, qui ne cherchait pourtant que la liberté, me fit comprendre à quel point un peuple pouvait rabaisser un autre, qui pourtant se caractérise comment étant un peuple supérieur et civilisé. L’environnement de ce monde m’était insupportable, et celui-ci ne vivait certainement dans le meilleur du monde …

Ces péripéties ont su me forger ma propre opinions et vision des choses dans ce monde. J’essayais de me résonner, et de toujours croire que vos idéaux ne pouvaient t’être que les meilleurs, malgré cela, et ce, grâce à mes différentes péripéties, je ne pouvais y croire éternellement. A travers ces mésaventures, j’ai pu me forger ma propre identité, mes propres opinions, et je peux affirmer que vos idéaux ne sont que des illusions, tout, ne va

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