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Camus, L'Etranger

Commentaire de texte : Camus, L'Etranger. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  764 Mots (4 Pages)  •  942 Vues

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L’étranger une œuvre parue en 1971. Elle raconte le parcours de Meursault, un personnage singulier qui vit en Algérie. L’extrait proposé est situé dans le sixième chapitre du roman. Il met en scène Meursault, sur une plage avec à la main le pistolet de son ami Raymond, qui vient d’être blessé par deux arabes. Le personnage croise l’un des deux arabes, lui tire dessus et le tue. Mais il ne semble pas avoir vraiment conscience de son geste. Nous allons essayer de

Tout d’abord nous montrerons que le soleil est le responsable du crime, ensuite que Meursault est un personnage inconscient.

I/

  Pour commencer, le soleil joue un rôle primordial dans le déroulement des actions de ce passage. On remarque la forte présence du champ lexicale du soleil, le mot est répété sept fois tout au long du texte, de plus on peut repérer plusieurs termes en relation avec le mot : « ombre » l.() ; « brûlure » l.() ; « sueur » l.() ; « lumière » l.() ; « étincelante » l.() … Le soleil est donc présenté étant le coupable de ce crime ou du moins le facteur qui l’a causé on cite : « La brûlure du soleil gagnait mes joues » (l.5), « A cause de cette brûlure que je ne pouvais plus supporter… » (l.7-8). Meursault essaye de se justifier et rend coupable le soleil qui s’est servi de lui afin de tuer l’arabe. C’est l’élément déclencheur qui l’a poussé à commettre ses faits.

  En addition, au moment du crime, ressent une sorte de souffrance causée par des douleurs causées à nouveau par le soleil. « La brûlure du soleil gagnait mes joues » (l.5), « le front surtout me faisait mal et toutes ses veines battaient ensemble sous la peau » (.) ;  « je ne pouvais plus supporter » (l.) ; « rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux » (l.). Le personnage essaye de montrer qu’il a aussi été victime de ce soleil, qui lui a causé des douleurs insupportables.

 

 Pour conclure ce premier axe, on a pu démontrer que le soleil a été doublement responsable du crime : il a poussé Meursault à tirer et donc à tuer l’arabe et il a aussi fait souffrir le personnage. Maintenant il serait intéressant de prouver que Meursault est inconscient lors des faits.

II/

  Comme on a pu voir c’est le soleil qui semble avoir le rôle le plus important dans l’histoire. Ceci dit, Meursault semble subir sans pouvoir réagir devant cette sorte de sort à laquelle il est confronté. Il dit : « je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d'un pas » (l.). De plus, il ne s’attendait pas à un tel scénario si rapide, il a due faire face à une succession d’événement dont il ne s’attendait guerre. L’arabe sort son arme, puis les rayons de soleil sont ensuite réfléchis sur ses yeux ce qui l’aveugle. Il dit « Je ne sentais plus », pour montrer qu’il a été dépassé par cet enchaînement rapide, inattendu et brut qui a dépassé le personnage.  

  En effet le personnage donne l’impression qu’il est manipulé par l’atmosphère et les objets qui le composent. Tout au long du texte le soleil le fait souffrir, le couteau sorti par l’arabe l’aveugle, la mer et le vent le poussent en fin de compte à commettre le meurtre et le pistolet se déclenche seul. Il dit : « La lumière a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front » (l.), « La mer a charrié un souffle épais et ardent » (l.) et « La gâchette a cédé » (l.). Le personnage ne se contrôle pas, il est en quelque sorte la marionnette du paysage et de la nature autour de lui qui en fait de lui ce qu’elle veut.

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