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Bref aperçu des salons au XVIIIe

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Par   •  1 Mai 2018  •  Cours  •  2 446 Mots (10 Pages)  •  407 Vues

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Séance 4 : Les salons

Attaché aux idées des lumières

On a une sociabilité qui se dvp das les villes, le centre des opinions plus seulement Versailles mais ce qui va être dit dans les villes et salons.

Les occupations dans les salons connaissent une évolution entre 17ieme et 18ieme : 1èire on a la préciosité, divertissement littéraire et amusement, au 18ieme on a des débats philosophique et l’entrée des ideaux littéraire dans les salons.

Les salons sont des lieux ou se réunissent des hommes de fonctions diverses, artiste, hommes de lettres. Tous sont réuni autour du maitre de maison et respectent les règles de vigueurs.

Concentre des enjeux historiques, littéraires et sociaux.

On a deux choses d’un côté l’aspect mondain le divertissement et d’autre part les débats philosphique la circulation des idées

I – Qu’est ce qu’un salon

1) La pluralité des pratiques

Au 18ieme on emploi pas le terme de salon mais on parle de société, il y a plusieurs termes.

L’enjeu  est de voir ce qui permet de distinguer le salon des autres pratiques de sociabilité.

On a une diversité de pratique comme par exemple le salon de madame Joffrin, alors qu’on tient un salon dans la semaine elle recoit plusieurs jours de la semaine des personnes avec différentes fonction ex : une journée avec des artistes l’autre avec des hommes de haut rang.

C’est un espace domestique et non pas publique comme les jardins, c’est un espace d’abord privée puis un entre deux car on invitera des personnes de fonctions différentes.

Le modèle dominant est le jour fixe dans la semaine, une fois invitée par la maitresse de maison on revient quand on veut.

Fréquenter le salon implique de respecter les règles de sociabilité dicter par la maîtresse de maison, le premier enjeu c’est le divertissement et éviter l’ennui. Le modèle prédominant est le convivialité et pour ça on va inviter des hommes de lettres.

Au 17ieme on distinguait la ville et la cour plus clairement, on a la cour avec l’opinion dominante et les salons avec les idées restantes. Cette opposition ne tient pas car des personnalités qui fréquentaient cour et salon.

Toutes ces règles liées à la monarchies et l’étiquette sont désormais plus souples que sous Louis XIV. La sociabilité à Versailles est proche de celle dans les salons Parisiens.

On a plusieurs termes pour parler des salons : Maison ou société comme terme les plus neutres et des termes plus péjoratifs Coterie ou bureau d’esprit.

Péjoratif car on mettait en avant un langage raffiné pour parler des choses, on fait valoir ses qualités intellectuels, critique du pédantisme dans les salons, surtout le cas au tournant 17ieme et 18ieme notamment critiquer la préciosité.

Ex : Boileau, Satire X 1692.

2) La maitresse de maison

Les contemporains parlaient de maitresse de maison. Tout le monde n’est pas d’accord sur leur rôle dans les salons mais en général on dit qu’elle faisait respecter les règles de politesses et les conventions sociales.

Elle pouvait recevoir grâce aux règles aristocratiques : une fois mariée la femme a une vie sociale différente.

La femme n’aura pas le même statut en fonction du régime politique, sous la république les femmes restent dans la sphère domestique, dans une monarchie on a l’espace mondain ou elle peuvent exercer certaines actions et ont un espace propre.

Dans cet espace mondain elles façonnent les codes et doient être dévouées

Qu’elle est la place de l’esprit dans les salons ?

Le premier soucis pour la femme qui reçoit est de ne pas être taxé de femme auteur, ne pas avoir la prétention de vouloir rivaliser avec les hommes et être sur le même terrain. Le succès si on refuse le pédantisme et être une femme de lettre.

Ex : Correspondance, Madame d’Epinay, Lettre à Galiani du 4 Janvier 1771 = forme de lucidité sur la sanction sociale.

Une femme dans les salons peut écrire des lettres, poèmes, tant qu’elle ne cherche pas à être publié, elle ne peut pas faire des réflexions théoriques car l’opinion seraient contre elle.

Madame de Genlis « La femme auteur » 1802 = on a deux persos féminins dont une qui essaye de se distinguer sur la scène publique et l’autre qui essaye de la dissuader.  Elle cherche à être sur le même terrain que les hommes.

La femme doit apparaît comme une riche protectrice et pas une femme savante.

3) L’homme de lettre dans les salons

Il est difficile de s’intégrer car on a toujours la question de hiérarchie sociale qui reste importante, chacun a conscience du statut social qui l’occupe.

Comment on intègre l’homme de lettres dans les salons, les idées de lumières malgré ces règles de politesse ?

Sous l’ancien régime homme de lettre est un loisir, un plus, il fallait qu’il trouve une autre identité sociale.

Le salon était structuré par une dépendance mutuelle : les maîtresses font des dons aux auteurs pour qu’ils viennent, en échange, l’homme de lettre mettait en valeur  le salon et contribuait à sa bonne réputation, éviter à tout prix l’ennui.

Dans la 2nd moitié du siècle on a un débat sur les enjeux intellectuels des savants et l’homme de lettre, comment il va alimenter les discussions des salons..

La qualité de l’homme de lettres était aussi qu’il était un homme du monde, pas juste un érudit. Il n’est pas non plus qu’un beau parleur, ne cherche pas à vivre de sa plume.

Comme l’h de lettres est aussi h du monde il perfectionnait la langue et donc les connaissances, à l’inverse, on a aussi eu des critiques envers la mondanité.

On dénonce les salons comme le lieu de l’hypocrisie.

Rousseau, la première figure à critiquer les salons comme lieu de corruption ; « La nouvelle héloise », II, lettre 14, Saint Prieux à Julie = il apporte en plus une mise en garde envers ces mêmes personnes qui critiquent la mondanité, on peut critique pour se mettre soi-même en valeur.

Idée d’une indépendance de l’écrivain, recherche une autre relation avec le lecteur, plus une communion, Rousseau ne voulait pas entrer dans le système de dépendance des salons.

4) La sociabilité

Notion nouvelle au 18ieme, il y avait des traités qui montraient comment bien se comporter à la cour, le terme de sociabilité est propre à l’époque.

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