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Bonheur d'occasion et homme invisible à la fenêtre

Dissertation : Bonheur d'occasion et homme invisible à la fenêtre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2022  •  Dissertation  •  949 Mots (4 Pages)  •  256 Vues

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Pendant les années de 30 à 60, le Québec assiste à ce qui sera appelé, la période d’industrialisation. Celle-ci transforme peu à peu la société Québécoise. Cette industrialisation fait en sorte que le gens quitte la campagne pour aller vers la ville. Les romans issus de cette époque ont transposé cette réalité d’exode rurale. Reste à voir si l’extrait de Gabrielle Roy « Bonheur d’occasion » et l’extrait de Monique Proulx « Homme invisible à la fenêtre » témoignent d’une vision identique de la vie en ville. Les deux extraits se ressemble, car les deux présentent des aspects qui sont typiques de la vie citadine. Cependant, les deux textes ne reflètent pas le même contexte culturel et économique mais malgré tous, les deux extraits illustrent des réalités négatives de la vie à la ville et sont donc semblable sur beaucoup d’aspects.

Premièrement, les deux textes exposent des ressemblances puisqu’ils présentent tous deux des aspects relevant de l’organisation de la ville. En effet, dans l’extrait de Gabrielle Roy « bonheur d’occasion », l’auteur fait mention qu’« À ces quatre intersections rapprochées, la foule, matin et soir piétinait et des rangs pressés d’automobiles y ronronnaient à l’étouffée ». La personnification des automobiles qui ronronnent sert à faire comprendre qu’il y a beaucoup de bouchon de circulation et qu’il y a beaucoup de gens qui se trouvent à cet endroit. Le fait qu’il y ait beaucoup de personnes qui se promènent et que le trafic y soit dense est typique de la réalité de la vie citadine. En poursuivant, dans l’extrait de Monique Proulx « Homme invisible à la fenêtre », il est dit que sur le « Boulevard Saint-Laurent, un semblant d’animation point parmi la race automobile, et des gens en attente de transport en commun parqués ici et là ». Cette phrase veut encore une fois dire qu’il y a une présence accrue de piétons et de trafic. Le fait que les deux extraits témoignent du trafic et de la présence de beaucoup de piéton est typique du roman de la ville et prouve que les deux extraits présentent des aspects qui relève de l’organisation de la ville.

Deuxièmement, les écrits se distancient d’une vision commune de la ville, car ils ne reflètent pas le même contexte culturel et économique. D’une part, l’extrait de Gabrielle Roy semble illustrer une réalité se passe dans un contexte de pauvreté et dans une ville ferroviaire. En effet, dans cet extrait, il est fait mention que Saint-Henri il y a des « trains hurleurs qui, d’heure en heure [la] coupaient violemment en deux parties ». Cette personnification sert à faire comprendre qu’il y a beaucoup de train qui passe au cœur de cette ville et ce plusieurs fois par heure. De plus, il est fait mention dans cet extrait « des quartiers de grande misère » qui illustre la pauvreté de la ville. D’autre part, l’extrait de Monique Proulx semble illustrer une réalité qui se passe au cœur d’une grand ville.  Dans cet extrait, il est dit qu’il y a plusieurs commerces et manufactures. Par exemple, « la compagnie de lingerie French Maid, le Marché aux puces, les lunettes de Marc Cossette » etc. Il y est également fait mention de « manufactures », de « restaurants » et de « boutiques ». Le fait qu’il y ait autant de magasins différents et même plusieurs restaurants prouve bien que l’action de cet extrait se déroule dans une grande ville. En somme, ces deux extraits se distancient d’une vision commune de la ville parce que l’extrait de Gabrielle Roy illustre la réalité d’une ville ferroviaire alors que celui de Monique Proulx illustre la réalité d’un grand centre urbain.

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