Biographie de Georges Feydeau

Georges Feydeau (8decembre 1862- 5juin 1921)

Fils de l'écrivain réaliste Ernest Feydeau, Georges Feydeau se tourne très tôt vers le monde des lettres. Encouragé par Eugène Labiche, auteur de vaudevilles célèbres, il écrit deux comédies, 'Le Diapason' et 'Amour et piano', ainsi que des monologues dont il fait la lecture dans des cabarets parisiens. A 25 ans, il écrit et fait jouer , sa première grande pièce, Tailleur pour dames, qui est fort bien accueillie en 1886 au théâtre de la Renaissance ,qui recueille succès auprès du public et reconnaissance du milieu théâtral. C'est en 1892, avec Monsieur Chasse qu'il devient célèbre. Georges Feydeau écrit ses plus grandes réussites de 1892 à 1912 au rythme incroyable d'une pièce par an ,ses pièces ont toutes été saluées, souvent imitées et sont encore jouées aujourd’hui. S'il domine le théâtre de Boulevard de la fin du XIXe siècle, son sens du quiproquo et sa capacité à transformer une situation banale en délire scénique, ont fait dire de lui qu'il a annoncé le théâtre burlesque et l'absurde de Ionesco.

Le vaudeville traverse une crise et Feydau va chercher a renouveler le genre. Son succé en 1892 le rend riche mais il dilapide son argent rapidement dans le jeu. Puis des pièces comme Dindon, Un Fils à la patte font faire de lui le plus grand des dramaturge de son époque et le plus fidèle de son temps. Il meurt de la syphilice en 1921

Le vaudeville selon Feydau : -il est basé sur le mouvement, la construction des personnages et du langage -le mouvement ,quiproquo et péripéties. Les péripéties changent de direction de l'intrigue, Feydau va varier les péripéties => les intrigues vont se jouer sur plusieurs personnages. Chez F tous sert à l'action et tous cherchent à provoquer le mouvement. F joue énormément sur les didascalies, il utilise un système de numéro qui apparaît dans certaine édition. Les personnages sont toujours en mouvement=> ils ressemblent à des pantins . Dans un fils a la patte ; l'intrigue principal est le mariage de B,E avec Viviane Duverger puis l'intrigue inférieur « Bouzin et le générale Irigois » . Les portes provoquent le mouvements

Construction des personnages : F puise dans le répertoire classique du théâtre : la jeune première, Don Juan, l'amant mais il va leur détourner de leur fonction première. La cocotte ce personnage qui n'a aucune vertu, à besoin de faire entretenir tandis que Lucette ne correspond pas à la cocotte car elle est généreuse et peut entretenir un homme. -le Langage : les langues étrangères : général= jeu de mots . Les expressions populaires. La répétition (=Marcéline « quand on mange »). Syntaxe : répétition ; phrase interrompu

Il y a une tel rapidité que les pièces donne presque l'illusion d'être une pièce d'absurde

-une pièce qui annonce le théatre de l'absurde

les personnage sont à limite de la folie.B.E dans l'acte II, Bouzin acte III. Ils ont

...