Axe de commentaire

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Etudiez le narrateur, montrez qu'il est désorienté.

        Nous remarquons que le narrateur dans ce texte est désorienté car, dans un premier temps, il ne sait pas où il se trouve après avoir été perturbé dans son sommeil : « J'ignorais où je me trouvais, je ne croyais à Paris » (ligne 5). Le personnage principal est désorienté et confus quand il se réveille et qu'il prend conscience qu'il n'est pas à l'endroit où il pensait se trouver : « Je n'étais plus à Paris, mais dans un presbytère de Bretagne, chez l'abbé Maucombé. » (ligne 11-12).

        Nous remarquons aussi que le personnage est aussi confus sur la raison de son réveil : « Ayant même, presque aussitôt, perdu de vue la cause principale de mon réveil, je m'étirai voluptueusement, dans une complète inconscience de la situation. »(ligne 6 à 8)

        Ensuite le personnage n'est pas très cohérent dans ses propos concernant la tache sur sa manche. « Une tache de braise, partie du trou de la serrure, vint errer sur ma main et sur ma manche. »(ligne 22-23) La braise devrait être chaude et donner un peu de lumière mais enfaite le narrateur se rend compte qu'il s'est trompé :  « C'était une lueur glacée, sanglante, n'éclairant pas. » (ligne 27)Après quoi, il hésite encore sur la chose qu'il a sur lui : « Mais en vérité, ce qui sortait ainsi du trou de la serrure me causait l'impression de regard phosphorique d'un hibou ! » (ligne 29-30) Le personnage devait alors être très désorienté pour confondre une braise chaude avec ce qu'il avait réellement sur la main pour finir par le comparer avec un regard de hibou.

        Pour terminer il nous dit qu'il y a quelqu'un derrière sa porte : « Trois petits coups secs, impératifs, furent frappés à ma porte. » (lignes 2-3) Mais c'est bien la seule preuve d'une présence derrière cette porte. De plus, cette preuve n'est pas très fiable car il nous dis lui même qu'il étais en train de s'endormir, il aurait très bien pus rêver. « D'autre part, comment se faisait-il que je ne voyais aucune ligne de lumière sous la porte, dans le corridor ?» (ligne 28-29). Cette remarque nous montre encore une fois la confusion du personnage. Il ne voit aucune lumière dans le couloir ce qui nous donne encore le doute sur la réelle présence d'une personne et donc, sur sa confusion.

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