Atelier sur le poème d'Émile Nélligan

Atelier sur le poème de Émile Nélligan

Un premier sentiment qui s’observe dans le poème est la tristesse, provoquée par des événements du passé. Cela s’observe d’abord avec la personnification suivante : « La tristesse a jeté sur mon cœur ses longs voiles. » (ligne 1) Dans ce passage, la tristesse du poète est telle qu’il en personnifie sa douleur en l’illustrant comme étant de longs voiles. Ses voiles l’enferment avec ces regrets ce qu’ils l’empêchent de s’en débarrasser, ce qui cause sa tristesse. Toute au long du poème, l’auteur emploi des termes évoquant ses regrets ainsi que son passé tels que : « je ne pourrai plus, ma belle enfance et les chères paix anciennes ». L’ensemble de ces termes expriment davantage que l’auteur serait prêt à tout faire pour revivre ces moments. En outre, cette tristesse s’observe par l’emploi du champ lexical de la mort qui contient les termes suivants : « mort, cimetière et cyprès de mort. » (3ème strophe) L’emploi de ces mots démontre un vide dans son âme comme s’il était mort. Dans cette strophe, l’auteur se remémore des souvenirs de son enfance comme s’il voudrait y reparvenir. Il dit d’ailleurs que son enfance gît dans un tombeau glacial. Ce tombeau glacial illustre le fait qu’il considère que son enfance est comme morte car il ne pourrait jamais y revenir. Cela permet donc de constater l’ampleur de sa tristesse puisqu’il la compare à quelque chose d’aussi triste que la mort. En somme , par l’utilisation de la personnification et l’emploi du champ lexical de la mort , le poète met davantage en évidence le sentiment de la tristesse.

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