Antigone, Jean Anouilh

Dyala Chebbo - Compte rendu de lecture

Dyala Chebbo
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Auteur 

Jean Anouilh, né le 23 juin 1910 à Bordeaux et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne, est un écrivain français, auteur de nombreuses pièces de théâtre. C'est en 1923 que son amour pour le théâtre apparut au Lycée Chaptal. En 1929, Jean Anouilh fait jouer sa première pièce, Humulus le muet, un échec. Mais c'est en 1932 qu'il écrit sa première    « vraie pièce » : L'Hermine. Il décide alors de vivre du théâtre. Il connaît son premier grand succès en 1937 avec Le voyageur sans bagage au Théâtre des Mathurins. En 1938, il obtient un nouveau succès critique et public avec la création du Bal des Voleurs. Pendant plus de quinze ans il sera son principal interlocuteur et metteur en scène. 

Personnages principaux

Antigone est une maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prend au sérieux. Sa sœur Ismène, blonde, belle, passionnée de danse, sensuelle… est tout le contraire de Antigone. Pourtant, cette dernière est fiancée à Hémon, jeune homme idéaliste certes mais apeuré, par son père Créon, le roi, vieillard robuste aux cheveux blancs. Avant d’occuper la place de dirigeant, il aimait l’art, la musique, les livres, mais il a tout laisser derrière lui pour conduire des hommes. Cela l’a rendu fatigué…

Résumé

Antigone rentre chez elle, surprise par sa nourrice après avoir fait une escapade nocturne : elle compte enterrer son frère Polynice malgré la menace de mort. Lorsque la nourrice sort, Ismène, sa sœur essaie de convaincre sa sœur de ne pas ensevelir le corps de son frère Polynice, en vain. Puis, Antigone se retrouve seule avec Hémon, son fiancée, pour lui annoncer l’impossibilité de se marier. Elle sait qu’elle va mourir pour enfreint de l’ordre de Créon, le roi, père de Hémon. Ismène retente, tant bien que mal, de dissuader sa sœur à renoncer à son projet. Mais il est trop tard, Antigone avait déjà, le matin de son escapade, ensevelit le corps de son frère. Jonas, un des gardes de Créon, vient lui annoncer qu’on a désobéit à son ordre et recouvert le corps. Ainsi, il renforce la surveillance du corps et demande à cela d’être gardé secret. Antigone, prise en flagrant délit, est menée devant le roi par les gardes. Étant sa nièce, il fait alors mettre les gardes au secret. Ils sont seuls. Créon fait tout ce qu’il peut pour amener Antigone à la raison et lui épargner la mort. Cette dernière n’entend rien à ses paroles. Elle se rebelle, lorsque sa sœur intervient, prête elle aussi à mourir. Antigone refuse la facilité de cet acte. Elle est emmené par la garde, affolée. Par la suite, Hémon conjure son père de cesser la mise à mort d’Antigone. Seule avec le garde, apprenant qu’elle sera enterrée vivante, elle remet une lettre pour Hémon au dernier visage d’homme qu’elle verra. Le messager annonce à tout le monde la mort d’Antigone, d’Hémon et d’Eurydice, la femme de Créon. La pièce de théâtre clos par un discours d’un calme ironique du chœur.

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